tag:blogger.com,1999:blog-81149048760238273202024-03-05T12:40:41.865+01:00Deuxième SéanceBienvenue sur "Deuxième Séance", blog consacré au cinéma, et plus précisément aux films n'ayant pas connu le succès (critique ou public) lors de leur sortie (à tort ou à raison)...Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.comBlogger725125tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-78281102391549188872021-07-01T00:00:00.001+02:002021-07-01T00:00:00.196+02:00La dernière séance !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMvecpE29byigj-uSr4oFVicnvibA3x0W4IeZl4faxGVy6g7PcWekvzrNp3dzQUIxHN8y3s1WuithJ7UobJ_IiUmgS61ApPSEfpPO1dtMA10qYXxaLGNezPeR7i9kETaitey67JmE1qTo/s1600/The+end.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMvecpE29byigj-uSr4oFVicnvibA3x0W4IeZl4faxGVy6g7PcWekvzrNp3dzQUIxHN8y3s1WuithJ7UobJ_IiUmgS61ApPSEfpPO1dtMA10qYXxaLGNezPeR7i9kETaitey67JmE1qTo/s1600/The+end.gif" width="320" /></a></div>
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Le temps est venu du clap de fin pour ce blog.<br />
Après quelques années (tout de même !) à tenter de donner une deuxième chance (ou pas) à des films qui le méritaient (ou pas), l'heure est venue de passer à d'autres projets. Les meilleures choses ont une fin, comme dit l'adage.<br />
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Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont partagé cette aventure...<br />
Portez-vous bien, amis cinéphiles (et n'espérez pas que je vous oublie ;-))...et vive le cinéma !Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-59015950276664423502021-06-02T08:00:00.002+02:002021-06-04T10:22:38.560+02:00Edmond (2019)<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf0j2bgPVDZZaoYfW-mmzUSjhyphenhyphenbaEzamIozC5cWq6TvROBcq0cNpY7TimQcEzIv0d7E3I98CImi9qtmuYGfZX2BQTFFvL1iPFyUBkwNAy5Cc_cYI1-Zl4T4A5KdofEVRluyu4n-NrXmSk/s645/Edmond.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="645" data-original-width="474" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf0j2bgPVDZZaoYfW-mmzUSjhyphenhyphenbaEzamIozC5cWq6TvROBcq0cNpY7TimQcEzIv0d7E3I98CImi9qtmuYGfZX2BQTFFvL1iPFyUBkwNAy5Cc_cYI1-Zl4T4A5KdofEVRluyu4n-NrXmSk/s320/Edmond.jpg" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Maintes fois adapté au cinéma, "<i>Cyrano de Bergerac</i>" fait indéniablement partie du patrimoine culturel français. Son auteur, Edmond Rostand, n'avait guère connu le succès jusqu'à cette pièce et resta à jamais le créateur de Cyrano. En adaptant sa propre pièce de théâtre, qui rendait hommage à Rostand, Alexis Michalik passait pour la première fois derrière la caméra pour "<i>Edmond</i>". Salué par nombre de critiques, ce film ne déchaîna pas pour autant les foules. Alors, Edmond Rostand méritait-il mieux ? </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOE8tXbd2uL5OsaabVbfJoYxFBTeyr5s9PdK72Fr3yXn3w539P5SuHHMLXv7vjTneddbYQvOzos4477-bdCQwn9t1y5ZhCf9W-9iNcbYKxnDuXeR6-TEX6J7kSUSisbVus1_n7vTqiuVU/s1440/Edmond+%2528Soliv%25C3%25A9r%25C3%25A8s%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1440" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOE8tXbd2uL5OsaabVbfJoYxFBTeyr5s9PdK72Fr3yXn3w539P5SuHHMLXv7vjTneddbYQvOzos4477-bdCQwn9t1y5ZhCf9W-9iNcbYKxnDuXeR6-TEX6J7kSUSisbVus1_n7vTqiuVU/s320/Edmond+%2528Soliv%25C3%25A9r%25C3%25A8s%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">1897 : Edmond Rostand n'a rien écrit depuis sa dernière pièce et la ruine le guette. Pour éviter la ruine, il propose au célèbre acteur Coquelin de jouer dans sa prochaine pièce. Le comédien accepte, mais très vite, un problème se pose : Rostand n'a pas écrit la première ligne de la dite pièce et, alors que la date de la première approche, l'inspiration lui fait défaut. On ne jure à l'époque que par Feydeau et les écrits de Rostand n'ont guère de succès.</div>Il va devoir, en quelques jours, créer une nouvelle pièce, celle de la dernière chance. Ce sera "<i>Cyrano de Bergerac</i>".<p></p><p style="text-align: justify;">Pour peu qu'on apprécie l'époque décrite (la Belle Epoque), on se régalera au visionnage de "<i>Edmond</i>" : l'immersion, à laquelle concourent décors et costumes, est totale. En s'affranchissant des limites de la scène théâtrale, où il rencontra un immense succès avec le matériau d'origine, Alexis Michalik gagne en amplitude et tire le meilleur de l'esthétique de l'époque. Mais la réussite globale de "<i>Edmond</i>" ne réside pas seulement dans sa forme. Le passage des planches au grand écran s'avère également bénéfique, en amplifiant les effets de rythme propres au théâtre. Presque rocambolesque (dans le bon sens du terme), "<i>Edmond</i>" ne présente aucun temps mort et ses rebondissements donnent une énergie notable à l'histoire qui nous est contée là. </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">On pense énormément à "</span><i style="text-align: left;">Shakespeare in love</i><span style="text-align: left;">" en visionnant "</span><i style="text-align: left;">Edmond</i><span style="text-align: left;">", mais le fait est que ce film dispose tout de même de son identité propre, de sa patte qui en fait une œuvre qu'on a plaisir à visionner. La génèse (fictionnelle) de "<i>Cyrano de Bergerac</i>" et la façon dont un créateur accède enfin au succès qui se refusait à lui jusque là tient du parcours tant initiatique que de la course d'endurance. Pour fantaisiste qu'elle soit, l'histoire pousse le spectateur à admirer d'autant plus ceux qui aidèrent à la création du monument qui éclot pendant le film. </span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgThQRgu64BtT-t3AoPODvDJCI_xfTd2v0VFag4joSCjVD6e4NQNjvbxPWdEnyolRDUeOcW-kO9JFzvkuqQhOgj1QtDTPFnAjOuapwhkCSnXhKc2SNVwqHmqead55Rc6YJvs6PdsSxSG9g/s630/Edmond+%2528Gourmet%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="315" data-original-width="630" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgThQRgu64BtT-t3AoPODvDJCI_xfTd2v0VFag4joSCjVD6e4NQNjvbxPWdEnyolRDUeOcW-kO9JFzvkuqQhOgj1QtDTPFnAjOuapwhkCSnXhKc2SNVwqHmqead55Rc6YJvs6PdsSxSG9g/s320/Edmond+%2528Gourmet%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">L'interprétation magistrale d'Olivier Gourmet (une fois de plus) dans le rôle de Coquelin est sans doute l'un des plus beaux atouts du film, au point qu'il vole souvent la vedette à Thomas Solivérès, dans le rôle titre (pourtant fort convaincant). En vieux cabot qui touche enfin le rôle de sa vie (et contribue parfois à le créer), Olivier Gourmet prouve ici, s'il en était besoin, qu'il est un acteur sur lequel on peut monter un grand film. </div><p></p><p style="text-align: justify;">On ne peut que regretter que "<i>Edmond</i>" n'ait pas séduit plus de spectateurs. En décrivant ce qui se passe de l'autre côté du rideau et en mettant la lumière sur un créateur plutôt que sur sa créature, il optait pour une démarche dynamique et souvent amusante. Il aurait mérité plus de succès, sans l'ombre d'un doute...</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/6kOcMyNgRrM" width="320" youtube-src-id="6kOcMyNgRrM"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p><br /></p><p> </p><p><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-15730117683301991902021-05-26T08:00:00.007+02:002021-05-26T08:00:00.207+02:00Comme un chef (2012)<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilUavX3fZMGElT8rS4OSBX2uKw3UIUo_sme_TsZJnkxgQMWYtNNYS4vFVNwW-3DzvSg5EFv4BjNTWoE66zkQbkZzuimDg6BMW5F8PUYF2C6DYK2VZRSnvXnCFSZK1DXpnE7DUItC8goSI/s2000/Comme+un+chef.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1508" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilUavX3fZMGElT8rS4OSBX2uKw3UIUo_sme_TsZJnkxgQMWYtNNYS4vFVNwW-3DzvSg5EFv4BjNTWoE66zkQbkZzuimDg6BMW5F8PUYF2C6DYK2VZRSnvXnCFSZK1DXpnE7DUItC8goSI/s320/Comme+un+chef.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Depuis quelques années, la gastronomie est revenue sur le devant de la scène, à la faveur d'émissions et de shows mettant en valeur les petits plats et le bonheur des papilles. Le cinéma a naturellement pris le train en marche et on a pu savourer (ou pas) des films se déroulant en cuisine. De "<i>A vif</i>" à "<a href="https://deuxiemeseance.blogspot.com/2019/02/chef-2014.html">#Chef</a>", pour n'en citer que deux, ils furent nombreux, les acteurs qui passèrent aux fourneaux. "<i>Comme un chef</i>" de Daniel Cohen vit s'affronter Jean Reno et Michael Youn, mais ne fut guère goûté à sa sortie, malgré les saveurs annoncées sur l'affiche. Depuis, il est resservi régulièrement sur le petit écran et a eu donc droit à quantité de séances de rattrapage (ou pas).</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVsNYEgs_XWb8nccL25QcKQEbEEYO2nFImkRIFVCzHFDHO21pGYIpKX5EZDRBoFW-SZZGTOZVC0iExh7V3WvYcX1xVLuGL4IvfMnTeBuLLxJelNgGo6SSjxuYM4LSPSvA4vDLYOae1sOQ/s774/Comme+un+chef+%2528Reno%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="774" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVsNYEgs_XWb8nccL25QcKQEbEEYO2nFImkRIFVCzHFDHO21pGYIpKX5EZDRBoFW-SZZGTOZVC0iExh7V3WvYcX1xVLuGL4IvfMnTeBuLLxJelNgGo6SSjxuYM4LSPSvA4vDLYOae1sOQ/s320/Comme+un+chef+%2528Reno%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Jacky Bonnot, malgré son amour de la cuisine et son talent réel pour mitonner des petits plats, vivote de petits boulots, au grand désespoir de sa compagne, qui porte son enfant, et aimerait le voir garder un poste plus que quelques jours. Le hasard lui fait rencontrer le grand Alexandre Lagarde, chef étoilé qui doit affronter les financiers et voit ses étoiles menacées. Les deux cuisiniers sauront-ils faire cause commune pour avancer ? Leurs caractères dissemblables peuvent-ils s'accorder, dans la cuisine ?</div><p></p><p style="text-align: justify;">Deux personnages que tout oppose, forcés de coopérer pour se sortir d'une situation compliquée : le postulat de base de "<i>Comme un chef</i>" n'a rien d'original. En le plaçant dans le monde de la gastronomie, son réalisateur ne fait pas montre d'une grande audace, mais choisit un décor de comédie avéré. De "<i>La cuisine au beurre</i>" à "<i>L'aile ou la cuisse</i>", le cinéma français s'est amusé plus d'une fois avec les casseroles (et en a traîné pas mal, au passage). </p><p style="text-align: justify;">Le problème, c'est que "<i>Comme un chef</i>" ne fonctionne pas très bien, pour le dire gentiment. Le scénario ne fait qu'accumuler les scènes, s'autorisant tout au prétexte d'arriver à sa résolution finale. On tiquera à plusieurs moments, selon l'indulgence que l'on aura à ce moment, mais certaines séquences, en particulier celles tentant la carte de la comédie pure, plombent le film plus qu'elles ne l'enrichissent (je songe notamment à celle de l'ambassadeur au restaurant). </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPf9L20eynvn5nUFvqu8OvCeQ6vuwH1-UPAc5L0NG-PujtiiVNtREFpwbj3Oxp_CJvpcK2w663zSUjcqZ-2Me_Yi6iqIDkwxyrs5rmWB3OqK3f-UbCbg9CfUmAtxjfPMgEW-bqmihLNqU/s1200/Comme+un+chef+%2528Youn%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="690" data-original-width="1200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPf9L20eynvn5nUFvqu8OvCeQ6vuwH1-UPAc5L0NG-PujtiiVNtREFpwbj3Oxp_CJvpcK2w663zSUjcqZ-2Me_Yi6iqIDkwxyrs5rmWB3OqK3f-UbCbg9CfUmAtxjfPMgEW-bqmihLNqU/s320/Comme+un+chef+%2528Youn%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Du côté de l'interprétation, ce n'est guère mieux. On pourra, au choix, se lamenter du peu de profondeur des personnages, souvent caricaturaux, ou de leur interprétation. Les deux acteurs principaux ne sont jamais convaincants. Jean Reno, souvent monolithique, se contente de faire acte de présence dans la plupart de ses scènes, tandis que Michael Youn, tout en agitation, ne convainc jamais. Ce n'est pas non plus dans les seconds rôles qu'on pourra se consoler. A l'image de Julien Boisselier, dans un rôle plus que caricatural, ils n'ont guère l'occasion de briller. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Ce qui aurait pu être une sympathique comédie populaire s'avère finalement un film paresseux, tentant de surfer sur la vague des émissions culinaires du moment, mais n'offrant rien de très nouveau. Ca sent le réchauffé, du côté de "<i>Comme un chef</i>". Si certains plats supportent ce traitement et, parfois, y gagnent en saveur, ce n'est pas le cas de ce film. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ivIBoeMw0II" width="320" youtube-src-id="ivIBoeMw0II"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-53053593857644985432021-05-19T08:00:00.006+02:002021-05-19T18:27:42.622+02:00Parents d'élèves (2020)<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg-VkiZRD5m96_K81p3ByUR2vG7uyHh_SJjqvXEPRADXqmDfd2VNoh9jkNTGawRfclzzaN9XLvLveUhTQ-ZV54fxe_JKokjzPQSAPUxIZRoU-Ydl7RRwPMG1nXWmGqPKLjAB2XtTf7aJw/s1600/Parents+d%2527%25C3%25A9l%25C3%25A8ves.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1175" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg-VkiZRD5m96_K81p3ByUR2vG7uyHh_SJjqvXEPRADXqmDfd2VNoh9jkNTGawRfclzzaN9XLvLveUhTQ-ZV54fxe_JKokjzPQSAPUxIZRoU-Ydl7RRwPMG1nXWmGqPKLjAB2XtTf7aJw/s320/Parents+d%2527%25C3%25A9l%25C3%25A8ves.jpg" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Au nombre des (trop) nombreuses victimes collatérales de la crise sanitaire, certains films ont eu droit à une sortie rapide et à quelques jours de projection avant de voir le rideau tomber sur les salles de cinéma. Si certains d'entre eux bénéficieront d'une ressortie sous peu, la plupart finiront leur carrière sur le marché vidéo, et bien en-deçà de leurs espérances initiales. Parmi ceux sortis l'automne dernier, "<i>Parents d'élèves</i>", de Noémie Saglio (réalisatrice de la série "<i>Connasse</i>", ainsi que du film qui en fut tiré), reviendra-t-il au cinéma, quand ré-ouvriront les salles ? </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGttnHwkbmJrI4Pv0dcNZhB_UZZ5P-NSLt2cHKQh04a9af4kX93LF5ukoIUNTtN_IsvdUXwUExiSOTBVZNmbje9abqV9_h1jjNkwvo9erin_qLXDp06Rr_ga5oZAm33-U2rtvo6218Bb0/s1000/Parents+d%2527%25C3%25A9l%25C3%25A8ves+%2528Dedienne%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="667" data-original-width="1000" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGttnHwkbmJrI4Pv0dcNZhB_UZZ5P-NSLt2cHKQh04a9af4kX93LF5ukoIUNTtN_IsvdUXwUExiSOTBVZNmbje9abqV9_h1jjNkwvo9erin_qLXDp06Rr_ga5oZAm33-U2rtvo6218Bb0/s320/Parents+d%2527%25C3%25A9l%25C3%25A8ves+%2528Dedienne%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Bien installé dans sa petite vie tranquille de trentenaire, Vincent va, pour rendre service à sa voisine, prendre en charge le fils de celle-ci et l'emmener chaque jour à l'école. Passant malgré lui pour le père du garçon, Vincent se retrouve pris dans l'étrange communauté des parents d'élèves. Mais, quand il croise Nora, l'institutrice, il décide de jouer le jeu. A lui la joie des réunions, des sorties scolaires et des kermesses, et tant pis s'il ment un peu. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Si l'affiche du film semble être claire à ce sujet, dissipons tout de suite le doute : nous avons affaire à une comédie. Certes, "<i>Parents d'élèves</i>" effleure de temps en temps les difficultés du corps enseignant, mais son véritable propos n'est pas là. Il ne s'agit pas d'un film militant, ni social, mais bel et bien d'une comédie avec une forte composante romantique. L'école qui tient lieu de décor n'est pas de celles laissées à elles-mêmes, mais ressemble à un petit nid douillet logé dans un quartier sans tache. Pour le réalisme, on repassera donc. </p><p style="text-align: justify;">L'itinéraire du film, très balisé, puisqu'empruntant majoritairement à la <i>romcom</i>, est donc un fleuve tranquille pour le spectateur, à défaut de l'être pour son héros (mais cela fait partie du genre). une fois accepté le cahier des charges inhérent au genre, il est tout à fait acceptable de s'installer devant "<i>Parents d'élèves</i>". Le film remplit une à une toutes les cases du registre, sans ostentation cependant, et c'est tout à son honneur. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip7i3rX5Vm6rEjc3vZBBr4y6ti2oIqo05a38pSPxLSpqJJeTrDbXOoI2rmK-a3hvB-QPyQo2wTJzHaA5kUjvC8oDVgXtoAwBi0ZEWa7vBIHDESUIml6j355Gmyoa49NeHjy6RNli141O8/s1500/Parents+d%2527%25C3%25A9l%25C3%25A8ves+%2528Jordana%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip7i3rX5Vm6rEjc3vZBBr4y6ti2oIqo05a38pSPxLSpqJJeTrDbXOoI2rmK-a3hvB-QPyQo2wTJzHaA5kUjvC8oDVgXtoAwBi0ZEWa7vBIHDESUIml6j355Gmyoa49NeHjy6RNli141O8/s320/Parents+d%2527%25C3%25A9l%25C3%25A8ves+%2528Jordana%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Au chapitre des points positifs, l'interprétation est fort honorable. Entre sensibilité et désinvolture, Vincent Dedienne se sort honorablement de ce premier rôle, tandis que l'inattendue Camelia Jordana réussit à être crédible dans son rôle d'institutrice entièrement dévouée à sa mission. Ajoutons à cela une ribambelle de seconds rôles contrastés et souvent savoureux (ingrédients indispensables, eux aussi, à la réussite d'une <i>romcom</i>) et il faut bien admettre que "<i>Parents d'élèves</i>" est plutôt réussi, dans son genre. </div><p></p><p style="text-align: justify;">On passe un moment sympathique durant ce "<i>Parents d'élèves</i>", même si ce film ne laisse guère de traces dans les mémoires. Sa vocation première étant probablement de faire passer un instant agréable à ses spectateurs, on peut donc considérer qu'il remplit sa mission. Ce n'est déjà pas mal. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/lWv93RYvWIU" width="320" youtube-src-id="lWv93RYvWIU"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-12158505787481593842021-05-12T08:00:00.006+02:002021-05-18T13:47:27.492+02:00Le petit locataire (2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Zo3Q6FrYzYeaX-La3QKaH8E7Y9872VwCz7J1-h3quYeHAmvIp9ymYnphWUO9b3iVY5Jcal8wZwopmGSJiiKUCV4tMIypWR7YuvnJYkUy7R28OFkMxpqkhSeOcOe38zBecfYYCLWsUx0/s1600/Le+petit+locataire.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1178" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-Zo3Q6FrYzYeaX-La3QKaH8E7Y9872VwCz7J1-h3quYeHAmvIp9ymYnphWUO9b3iVY5Jcal8wZwopmGSJiiKUCV4tMIypWR7YuvnJYkUy7R28OFkMxpqkhSeOcOe38zBecfYYCLWsUx0/s320/Le+petit+locataire.jpg" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">S'il est un registre cinématographique auquel on peut associer une nationalité, c'est sans doute la comédie sociale, qui me semble attachée au Royaume-Uni. Nombreuses furent les tentatives d'approcher ou d'égaler le talent de Ken Loach ou de Mike Leigh, pour n'en citer que deux, dans ce délicat exercice de style consistant à parler de notre monde sans se moquer de ceux qui tentent d'y survivre. Le cinéma hexagonal s'est frotté plus d'une fois à ce registre, avec plus ou moins de bonheur : de "<i>Normandie Nue</i>" à Bowling", le résultat fut contrasté. Pour autant, les tentatives continuent. Avec Karin Viard en tête d'affiche, "<i>Le petit locataire</i>" a tenté sa chance, sans rencontrer le succès à sa sortie. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZH7wwZ0CfEpnJ72RMAwDwiY3UrsvSpa4IVdhCwdYk3sQ-NvMRkcMLL3Ky7zEG9NpIP5KftlwXQVgToZwyAyKdK48Bnm1l8SN0_N2UNmF20PYufCs1vlNgxFQMt97sMLpF7UkxEAVs6-c/s1600/Le+petit+locataire+%2528Rebbot+Viard+Vincent%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="866" data-original-width="1600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZH7wwZ0CfEpnJ72RMAwDwiY3UrsvSpa4IVdhCwdYk3sQ-NvMRkcMLL3Ky7zEG9NpIP5KftlwXQVgToZwyAyKdK48Bnm1l8SN0_N2UNmF20PYufCs1vlNgxFQMt97sMLpF7UkxEAVs6-c/s320/Le+petit+locataire+%2528Rebbot+Viard+Vincent%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Elle ne s'y attendait pas, Nicole. A 49 ans, alors qu'elle est déjà grand-mère, que sa fille vit toujours chez elle, qu'elle héberge sa mère invalide, et que son mari renâcle à trouver un emploi, elle pensait avoir tourné la page de la maternité. Mais quand son gynécologue lui annonce qu'elle va de nouveau être maman, Nicole prend un sacré coup sur la tête. N'est-il pas trop tard pour elle ?</div><p></p><p style="text-align: justify;">Il semble évident que "<i>Le petit locataire</i>" ambitionne d'explorer le terrain de la comédie sociale, genre dominé par le cinéma britannique. En plaçant son histoire chez des gens "normaux", voire de la France d'en-bas, Nadège Loiseau semble, dans un premier temps, s'engager sur un terrain souvent mal exploité dans le cinéma francophone. Cette louable ambition ne tient malheureusement pas très longtemps, le film s'orientant rapidement vers la comédie pure, choisissant de concentrer son propos sur l'héroïne et sa famille et délaissant le monde autour. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjazaHz2C_tljygn4knfiH2jf-czSyJz-3tEPQn8DD8EP9jX4c0QyWs3wv314WBZ2I7-KT6As8154TiT92Ug4cd0LwhHILtHpz2rMPdiqLNAEZuoSDdB4gLSd-di5eCGGZ8Wy8ylDE9m0/s300/Le+petit+locataire+%2528Vincent+Viard%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="169" data-original-width="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjazaHz2C_tljygn4knfiH2jf-czSyJz-3tEPQn8DD8EP9jX4c0QyWs3wv314WBZ2I7-KT6As8154TiT92Ug4cd0LwhHILtHpz2rMPdiqLNAEZuoSDdB4gLSd-di5eCGGZ8Wy8ylDE9m0/s0/Le+petit+locataire+%2528Vincent+Viard%2529.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;">Karin Viard, centre de gravité du film, part parfois en roue libre et ajoute au joyeux chaos qu'on ressent parfois au visionnage du "<i>Petit locataire</i>". La famille de guingois qui orbite autour de son personnage comporte pourtant de sacrés personnages (sans doute trop d'ailleurs), du père cherchant sa voie et sa place, à la grand-mère qui s'éteint en douceur, en passant par la fille en mal de maturité. Mais, malgré leur talent, les acteurs peinent à exister face à l'interprète principale. Lors des quelques scènes où ils reprennent la balle, on appréciera d'autant plus leurs prestations. </div><p></p><p style="text-align: justify;">S'il comporte quelques jolis moments, "<i>Le petit locataire</i>" n'est cependant pas dépourvu de défauts. En choisissant le registre de la comédie sociale, la réalisatrice oublie néanmoins que les glorieux modèles de ce type de cinéma sont en général porteurs d'une colère, voire d'un message. La situation de départ ne sert ici qu'à générer des situations comiques, mais jamais à donner à réfléchir. La promesse initiale n'est pas tenue et il faut (ou pas) se satisfaire d'un film destinée à faire (seulement) sourire. C'est déjà ça, certes, mais ça aurait pu être tellement plus. </p><p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Hk0U35BIMGc" width="320" youtube-src-id="Hk0U35BIMGc"></iframe></div><br /><p></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-51574817888272034582021-05-07T08:00:00.003+02:002021-05-07T08:00:00.218+02:00Cours toujours Dennis (2007)<p style="text-align: center;"></p><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ_ea7EpwvYhA7ZB5h1FMpyIhsWJZXuC_bsU1ZHmTFv6CAzpwq7o5v2VFR29nz_PpuHeWzYuoKpgo4JS3jzuVTUdhyqrd_2L8Qc_P15IUdktYNVLIoQDrHGWV0FNiZOctx91QbRGbxIus/s2048/Cours+toujours+dennis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ_ea7EpwvYhA7ZB5h1FMpyIhsWJZXuC_bsU1ZHmTFv6CAzpwq7o5v2VFR29nz_PpuHeWzYuoKpgo4JS3jzuVTUdhyqrd_2L8Qc_P15IUdktYNVLIoQDrHGWV0FNiZOctx91QbRGbxIus/s320/Cours+toujours+dennis.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p><p style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Après dix années à incarner l'un des six amis de "</span><i style="text-align: justify;">Friends</i><span style="text-align: justify;">", Davis Schwimmer a eu une carrière plus discrète. On le sait peu, mais il est passé à plusieurs reprises derrière la caméra, d'abord à la télévision (ayant fait ses armes sur la série qui fit sa gloire), puis au cinéma : son premier film, "</span><i style="text-align: justify;">Cours toujours Dennis</i><span style="text-align: justify;">", est passé sous les radars de pas mal de monde, lors de sa sortie en 2007. Avec en vedette Simon Pegg, et prenant pour décor la capitale britannique, ce film méritait-il mieux ?</span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpvEL75Pn40h-UgVcfLAmcro5t10epMBPDcXl9sQFoToVQnOkOjNRRQEhyphenhyphenXlHwvk3hq-4QuUYah5kc_sFcjWaictFEPbDeBwXawKy70H0q0e6d5AtKfsaP0exctKXrmOW5Maf0umduKOQ/s480/Cours+toujours+Dennis+%2528Pegg%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="270" data-original-width="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpvEL75Pn40h-UgVcfLAmcro5t10epMBPDcXl9sQFoToVQnOkOjNRRQEhyphenhyphenXlHwvk3hq-4QuUYah5kc_sFcjWaictFEPbDeBwXawKy70H0q0e6d5AtKfsaP0exctKXrmOW5Maf0umduKOQ/s320/Cours+toujours+Dennis+%2528Pegg%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Il y a cinq ans, Dennis a pris peur, peu avant d'épouser Libby, qui attendait leur enfant. Le jour du mariage, il est parti en courant. Depuis, il mène une petite vie médiocre qui ne le satisfait pas. Quand Libby rencontre Whit, homme d'affaires qui a jeté son dévolu sur elle, Dennis comprend qu'elle est l'amour de sa vie et veut la reconquérir. Pour cela, il décide de battre Whit sur son terrain et s'inscrit à un marathon. Dennis n'a pas fini de courir.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Avec pareil pitch, il reste peu de place à la surprise : la comédie romantique qui se cache derrière "<i>Run, Fatboy, Run</i>" (le titre original du film), coscénarisé par Simon Pegg, respecte nombre des balises qui façonnent le genre. Il faut, pour l'apprécier, accepter ce postulat et se contenter de profiter du voyage, dans divers endroits de Londres. Tourné en peu de temps, efficace à défaut d'être original, "<i>Cours toujours Dennis</i>" met ses décors en valeur avec efficacité et utilise sans faille le charme infaillible de ses interprètes. En tête, Simon Pegg semble s'être fait plaisir avec son personnage de faux-loser immature, face à la sublime Thandie Newton. Les seconds rôles sont eux aussi fort savoureux et apportent à leur manière le petit supplément qui manque tant à nombre de films du même registre. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg231TPWbsEQa8c1rlUCrKZl2t1Y6h02vRWy1nAzOuQg6DPr8mAJ-h0DcLrNELXEzz8uNsCPy6jUY03pZ1lH6Q19pCnY3OwCTOQi-MWVtbL-NZ22xZjJvBObyFrtu58u9HGLjt9Dwi1RGg/s600/Cours+toujours+Dennis+%2528Azaria+Pegg%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg231TPWbsEQa8c1rlUCrKZl2t1Y6h02vRWy1nAzOuQg6DPr8mAJ-h0DcLrNELXEzz8uNsCPy6jUY03pZ1lH6Q19pCnY3OwCTOQi-MWVtbL-NZ22xZjJvBObyFrtu58u9HGLjt9Dwi1RGg/s320/Cours+toujours+Dennis+%2528Azaria+Pegg%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">De jolis décors, des personnages savoureux, quelques situations drôles et des dialogues parfois piquants : les ingrédients nécessaires sont réunis et il ne restait plus qu'à les assembler correctement pour que la recette soit réussie. Fort heureusement, c'est le cas avec "<i>Cours toujours Dennis</i>", certes pas inoubliable, mais suffisamment réussi pour satisfaire son spectateur.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Même s'il s'agit d'un film léger, "<i>Cours toujours Dennis</i>" aurait sans doute mérité mieux qu'une sortie à la sauvette. Même si c'est un film qu'on oublie rapidement, il a le mérite de faire passer un moment plaisant. <br />En ces temps compliqués, c'est toujours bon à prendre, vous ne trouvez pas ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/bKelbolODJU" width="320" youtube-src-id="bKelbolODJU"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-4760351164420545782021-04-30T08:00:00.006+02:002021-04-30T08:03:23.348+02:00Mes meilleurs copains (1989)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1gCtP_IjLLGVUhZ7WRHGhGGGVL81OiQX7_yMkXADEzq5qzrHBUpOj9wp6utZCYUSrVyXUS3Drt2zcltVXLpGI-R80iblLZOjvzDKbkMiC8I4AqDo_gpdTtl9cUzWCDktKQGp8t7rQ-nM/s475/Mes+meilleurs+copains.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="333" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1gCtP_IjLLGVUhZ7WRHGhGGGVL81OiQX7_yMkXADEzq5qzrHBUpOj9wp6utZCYUSrVyXUS3Drt2zcltVXLpGI-R80iblLZOjvzDKbkMiC8I4AqDo_gpdTtl9cUzWCDktKQGp8t7rQ-nM/s320/Mes+meilleurs+copains.jpg" /></a></div><p style="text-align: justify;">Devenu depuis culte pour bon nombre de ceux qui l'ont découvert, "<i>Mes meilleurs copains</i>" est l'exemple-type du film dont on oublie qu'il fut un échec au box-office. Pour tout vous dire, ami(e)s lecteurs(trices), c'est à des films comme celui-là que ce blog doit son existence. En hommage au merveilleux Jean-Pierre Bacri, qui n'a pas fini de nous manquer, voici un billet consacré à un de mes plaisirs (même pas coupables) de cinéma. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAgjFj82q8yzsuwNJ5b6vqdciD3UukyUnkeaFCmImLGEPcg0mwiX5AifKhsiA6w5vEOl8juWAeZ4L1rt_I1cTvTVlZhLXL0Mno3kiLNuerOJZ08lmRcSTo3C3PtaxK41cwQBHFmkJRJhQ/s972/Mes+meilleurs+copains+%2528Gangrene+plastique%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="632" data-original-width="972" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAgjFj82q8yzsuwNJ5b6vqdciD3UukyUnkeaFCmImLGEPcg0mwiX5AifKhsiA6w5vEOl8juWAeZ4L1rt_I1cTvTVlZhLXL0Mno3kiLNuerOJZ08lmRcSTo3C3PtaxK41cwQBHFmkJRJhQ/s320/Mes+meilleurs+copains+%2528Gangrene+plastique%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Jean-Michel, Richard, Antoine, Dany et Guido sont les meilleurs amis du monde. Ce soir-là, à l'Olympia, ils se retrouvent parce que Bernadette Legranbois, la célèbre chanteuse québécoise, est de retour. Mais Bernadette, c'est aussi le grand amour de leurs vingt ans. Le week-end qui va suivre va raviver de vieux souvenirs, des vieilles rancœurs, mais surtout leur rappeler qu'ils sont les meilleurs amis du monde.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Découvert par hasard, il y a des années de cela, "<i>Mes meilleurs copains</i>" est l'un de mes films fétiches, de ceux qu'il m'arrive de revoir régulièrement, comme si je retrouvais à chaque fois de vieux amis. Ne vous attendez donc pas, chers lecteurs, à une critique en bonne et due forme, mais plutôt à un coup de projecteur sur ce morceau de cinéma. </p><p style="text-align: justify;">Pourtant, le tournage de ce qui reste l'un des meilleurs films "de pote" du cinéma hexagonal fut compliqué. Entre des conditions météorologiques désastreuses et une ambiance délétère, "<i>Mes meilleurs copains</i>" aurait pu tourner au fiasco. Il n'en est rien et c'est sans doute parce que les comédiens qui incarnent cette bande d'amis qu'on aimerait avoir donnent ici le meilleur d'eux-mêmes. Reconnaissons aussi la qualité des dialogues, écrits par Christian Clavier et Jean-Marie Poiré, les mêmes qui allaient commettre peu après "<i>Les visiteurs</i>".</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfdBVUWSAxgtaoXHK9wEKgqT2OVuYCJuMGI_fbZZVshQ4uL0XiZVJGyghMZSpwlRIzTtayZM0oYn8fbzjcxmHSX2TO2wtsx5AdF4KoLRb9Et_59hVIHsWPd6zN5cdfZ1JKWIX8OwmboIc/s640/Mes+meilleurs+copains+%2528Bacri+Clavier%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfdBVUWSAxgtaoXHK9wEKgqT2OVuYCJuMGI_fbZZVshQ4uL0XiZVJGyghMZSpwlRIzTtayZM0oYn8fbzjcxmHSX2TO2wtsx5AdF4KoLRb9Et_59hVIHsWPd6zN5cdfZ1JKWIX8OwmboIc/s320/Mes+meilleurs+copains+%2528Bacri+Clavier%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Pris en grippe par le réalisateur (au point que son pote Gérard Lanvin en vint à prendre sa défense), <span style="text-align: justify;">Jean-Pierre Bacri livre une de ses plus émouvantes compositions, dans un rôle en avance sur son temps. Impossible également de ne pas évoquer l'interprétation géniale de Jean-Pierre Darroussin, en baba nonchalant, du regretté Philippe Khorsand en metteur en scène colérique. Il m'est difficile de ne pas tous les citer, tant je les aime, dans ce film. S'agit-il d'un de ces instants de grâce que peut offrir le cinéma, qui fait que, pour cette fois, l'alchimie fonctionne à plein entre le film, ses acteurs et le spectateur ? Toujours est-il que, malgré les années, je fais partie de ceux qui continuent à aimer "</span><i style="text-align: justify;">Mes meilleurs copains</i><span style="text-align: justify;">" et à le considérer comme un antidote au cafard (et je ne vous parle pas de l'épatante bande originale, remplie de classiques du </span><i style="text-align: justify;">rock'n roll</i><span style="text-align: justify;">). </span></div><p></p><p style="text-align: justify;">Malgré leurs défauts, on sent, on sait que les cinq amis du titre ne cesseront jamais de s'aimer, que cette amitié est de celle qui survit à tout. En comparaison, d'autres tentatives, plus récentes, de "film de potes" paraissent bien pâles : à aucun moment ce lien ne fut tangible dans le pourtant acclamé "<i>Les petits mouchoirs</i>". Parce que c'était ce film, parce que c'était moi, pourrait-on dire, en copiant la célèbre formule. Certains de ces copains se retrouveront plus tard, dans quelques jolis films, prouvant au passage que l'amitié n'était pas qu'à l'écran. </p><p style="text-align: justify;">Si "<i>Mes meilleurs copains</i>" avait connu lors de sa sortie le succès qu'il méritait, la comédie française s'en serait sans doute mieux portée. Qui sait si on aurait eu droit aux "<i>Visiteurs</i>" (et à leurs pitoyables séquelles) et si la carrière de Christian Clavier aurait pris pareil tour ? Cette question restera sans réponse mais je continuerai à voir et revoir cette inséparable bande...<i>with a little help from my friends.</i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/-hqVNL-yeKI" width="320" youtube-src-id="-hqVNL-yeKI"></iframe></div><br /><p style="text-align: justify;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-37331178134201746832021-04-23T08:00:00.007+02:002021-04-23T08:27:34.536+02:00La traque (1975)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtLhPpzDsFOhc9O-itvXSw5yTbB7CwpScMfEJPbe0J077BDH_KsVGDtSQEZJiuCiu408o01TWZoJx5993pYQfK245_Kyw4hYGFJkndEodJL7q404QDdQqQ3pRjFG-EBjHftVFL1dvkejs/s410/La+traque.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtLhPpzDsFOhc9O-itvXSw5yTbB7CwpScMfEJPbe0J077BDH_KsVGDtSQEZJiuCiu408o01TWZoJx5993pYQfK245_Kyw4hYGFJkndEodJL7q404QDdQqQ3pRjFG-EBjHftVFL1dvkejs/s320/La+traque.jpg" /></a></div><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Une fois n'est pas coutume, plongeons aujourd'hui dans le cinéma français du millénaire passé pour exhumer un film oublié de tous ou presque. Réalisé par Serge Leroy, "<i>La Traque</i>" présentait un casting remarquable, mais ne fut pas pour autant le succès espéré. Comment se fait-il qu'un film où se côtoyaient Jean-Pierre Marielle, Michael Lonsdale et Jean-Luc Bideau, pour ne citer qu'eux, n'ait marqué personne ou presque ? Sorti en 1975, ce film n'a bénéficié d'une sortie vidéo que cette année : en matière de visibilité, il y a de quoi s'interroger.</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHjgJChBrG9a-RHxrC4vNA3XEi3JpCOdekAWfJJrZZZi4GKzaoxF3DFQJE7aAd8n5m3FLKwSnvQjGGN8PgZJwDS-5XIvZaHviQRs_yPUBE0BsqDXjQGOEYcCUZRNrOqCnZZ9Xw8_jjuUw/s2048/La+traque+%2528chasseurs%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1152" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHjgJChBrG9a-RHxrC4vNA3XEi3JpCOdekAWfJJrZZZi4GKzaoxF3DFQJE7aAd8n5m3FLKwSnvQjGGN8PgZJwDS-5XIvZaHviQRs_yPUBE0BsqDXjQGOEYcCUZRNrOqCnZZ9Xw8_jjuUw/s320/La+traque+%2528chasseurs%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Jeune universitaire nommée à Caen, Helen Wells vient visiter une maison qui l'intéresse, dans la campagne normande. Le destin va vouloir qu'elle croise le chemin d'une bande d'amis, partis à la chasse au sanglier dans les bois qu'ils connaissent bien : il y a là toutes les couches de la société, ou presque. Quand l'un d'eux la viole, Helen se venge en lui tirant dessus. Ses compagnons vont alors tout faire pour empêcher Helen de raconter ce qui s'est passé. Commence une traque éprouvante pour la jeune femme.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Sur une trame classique, celle du <i>rape and revenge</i>, et avec une esthétique proche du documentaire, Serge Leroy, issu de la télévision, propose ici un film rare, dérangeant, âpre et sans doute en avance sur son temps. On pourrait sans mal classer "<i>La traque</i>" dans la catégorie des "films de genre" ou le comparer à des monuments du même registre (comme "<i>Les chiens de paille</i>", par exemple). Tout en tension, ce long métrage est éprouvant à plus d'un titre et fait partie des films qu'on n'oublie pas. En le visionnant, quarante-cinq ans après sa sortie, on se demande comment pareil film n'est pas devenu culte. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDo0akYd5DkXgq7GOJtmjnH1wTUYJxfR78Qvc_SNeZWdRUc_ueg4SGwriB3ar88UZ7RtxhFmmpLq6GCc3SnfRtRPhdmlPa3qfc87MNUHbqG4_Lms1_DFhX1JwCE4R4FjlctVh_iq3Dn0w/s1024/La+traque+%2528L%25C3%25A9otard+Farmer%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="869" data-original-width="1024" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDo0akYd5DkXgq7GOJtmjnH1wTUYJxfR78Qvc_SNeZWdRUc_ueg4SGwriB3ar88UZ7RtxhFmmpLq6GCc3SnfRtRPhdmlPa3qfc87MNUHbqG4_Lms1_DFhX1JwCE4R4FjlctVh_iq3Dn0w/s320/La+traque+%2528L%25C3%25A9otard+Farmer%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">En empruntant maintes fois au style documentaire, dans lequel il avait fait ses armes et où il puisa une <span>partie de son inspiration pour "</span><i>La traque</i><span>", Serge Leroy, cinéaste français méconnu, livre sans doute ici son opus le plus percutant. Le portrait qu'il dresse des hommes, dans une activité à haute teneur en testostérone, n'épargne personne, mais n'est pas pour autant primaire. Face aux monstres ordinaires joués par des acteurs au diapason, il dresse la formidable et fragile Mimsy Farmer, brandissant bien des années en avance, l'étendard féministe. La meute derrière la proie, incarnée par une brochette d'acteurs au meilleur de leur forme, fera frémir, dans sa cruauté autant que son humanité. Face à l'étrangère, ces locaux, au statut de notables, n'ont rien à voir avec ceux de "<i>Delivrance</i>", mais ne s'avèrent pas meilleurs, finalement. </span></div><p></p><p></p><p style="text-align: justify;">Il est dommage que "<i>La traque</i>", malgré un casting épatant, soit tombé dans l'oubli. Sa récente (après quarante ans dans les limbes) sortie en vidéo est l'occasion de (re)découvrir ce film audacieux, sans doute trop pour son époque. Il ne serait que justice qu'il accède enfin à la reconnaissance qui lui est due. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/IPHD4Sa78ZQ" width="320" youtube-src-id="IPHD4Sa78ZQ"></iframe></div><br /><p style="text-align: justify;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-56977884936757716202021-04-17T08:00:00.027+02:002021-04-19T11:04:14.925+02:0047 meters down (2017)<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIm6qOY_Jv3dwbnprFQGUbG3RtkJDuzqevJy2vDU9HNAzCfp2o2a60PUFlKADgYJtHyBrCE3JadJhL1FLw6kwJ6J8JT8Ie1Nv3QmeZn1178nioIOr2WtpduGTC07cQ2bJEKonVaNrWjIY/s2048/47+meters+down.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1382" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIm6qOY_Jv3dwbnprFQGUbG3RtkJDuzqevJy2vDU9HNAzCfp2o2a60PUFlKADgYJtHyBrCE3JadJhL1FLw6kwJ6J8JT8Ie1Nv3QmeZn1178nioIOr2WtpduGTC07cQ2bJEKonVaNrWjIY/s320/47+meters+down.jpg" /></a><br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Dans le registre des films à sensation, voire d'horreur, le film "de requin" est une catégorie à part entière, au sommet de laquelle trône l'indépassable "<i>Les dents de la mer</i>". De ses (trop) nombreuses séquelles à des tentatives plus honnêtes comme "<i>Peur bleue</i>" ou "<i>Instinct de survie</i>", les requins, et plus spécifiquement le <i>Carchardon carcharias</i>, ou grand requin blanc, a terrorisé des millions de spectateurs, à tort, d'ailleurs. Récemment, "<i>47 meters down</i>" a connu un joli succès outre-Atlantique, au point d'avoir droit à une suite. Néanmoins, il n'eut pas l'honneur d'une sortie en salles en France. A tort ou à raison.</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiX87hSRStXzX0jweqltX0OirAwVia7cT83vIguPoJI4EqlqrbAOx7J_mHdLQHSARvlol_FOuPOfDeZQ0wnDaZnnu4tWDE01TluGF4gFDh-EIWyPt8_yueTfM8tuLcDKNMcY5TR2h3YOo/s1777/47+meters+down+%2528cast%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="738" data-original-width="1777" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiX87hSRStXzX0jweqltX0OirAwVia7cT83vIguPoJI4EqlqrbAOx7J_mHdLQHSARvlol_FOuPOfDeZQ0wnDaZnnu4tWDE01TluGF4gFDh-EIWyPt8_yueTfM8tuLcDKNMcY5TR2h3YOo/s320/47+meters+down+%2528cast%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Lisa et Kate, deux sœurs, sont en vacances ensemble au Mexique. Quand l'opportunité leur est offerte d'observer les grands requins blancs, enfermées dans une cage de protection, elles tentent l'aventure, malgré les réticences de Lisa. Mal leur en prend puisque la cage va chuter jusqu'au fonds marins, à 47 mètres de profondeur. Voilà les deux sœurs en grand péril : le temps leur est compté et les requins rôdent. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Le postulat de base de "<i>47 meters down</i>" est simple et on ne saurait lui reprocher d'être malhonnête. Il va s'agir pour les protagonistes du film de se sortir du mauvais pas où elle se sont fourrées, alors que les difficultés s'accumulent. Sur ce schéma classique, nombre de réalisateurs ont fait des propositions et les échecs furent nombreux, notamment pour cause de surenchère : même improbable, les péripéties se doivent de maintenir un certain équilibre, faute de rompre le fil du suspense. Bien que se permettant pas mal de facilités, "<i>47 meters down</i>" se sort plutôt bien de cet exercice et Johannes Roberts, son réalisateur, joue de façon maline avec les nerfs des spectateurs. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimKUNi4PILEJEMg80R1qPIQuswjoA6pLvMtBw4aV2o7FECYXViODZr02F93bL6wKa9eWpfrk5OEZQzh0O2akXk2awh1CpioWM9gA14JCRi0wCw0TkkcHs5b_uPz0dEfnT9pBznL3hIEIU/s715/47+meters+down+%2528requin%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="715" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimKUNi4PILEJEMg80R1qPIQuswjoA6pLvMtBw4aV2o7FECYXViODZr02F93bL6wKa9eWpfrk5OEZQzh0O2akXk2awh1CpioWM9gA14JCRi0wCw0TkkcHs5b_uPz0dEfnT9pBznL3hIEIU/s320/47+meters+down+%2528requin%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Sans disposer de moyens faramineux, "<i>47 meters down</i>" maintient la plupart du temps la tension et n'offre que peu de temps morts. Les deux actrices principales, Mandy Moore et Claire Holt, dans des rôles qui auraient pu tourner à ceux de potiches prises au piège, offrent une prestation honorable, même si la psychologie de leurs personnages reste peu approfondie (mais le genre empêche pareille introspection). </div><p></p><p style="text-align: justify;">Si l'on passe sur les nombreuses incohérences et invraisemblances du scénario, l'exercice de style s'avère plutôt réussi et on se surprend à appréhender ce qui va tomber sur les deux malheureuses, au fond de l'eau, alors qu'autour d'elles rôdent les dents de la mer. Initialement prévu pour une sortie en vidéo uniquement, le film fut finalement projeté en salles aux USA, et connut un succès tel qu'une suite fut tournée. Le destin de "<i>47 meters down</i>" fut tout autre, de ce côté-ci de l'Atlantique : on pourra s'en lamenter, pour peu qu'on goûte ce genre de cinéma. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/KV0LfzXNNfQ" width="320" youtube-src-id="KV0LfzXNNfQ"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-44658408378848909152021-04-11T08:00:00.003+02:002021-04-11T08:26:37.493+02:00Avant l'hiver (2013)<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtAgJd4ocvXZkIZN8k1S2fOjTwEWOfNjfuJYIN25nFWxzok01juoogiJS8STvBkEXq0NkVcbsov0YATWlDtmi3_bsHTaWIjfFvNpmgXWYsZ6G6cZXvyu3PKBEJghZcTCh0fBLBYEIfY5A/s603/Avant+l%2527hiver.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="603" data-original-width="420" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtAgJd4ocvXZkIZN8k1S2fOjTwEWOfNjfuJYIN25nFWxzok01juoogiJS8STvBkEXq0NkVcbsov0YATWlDtmi3_bsHTaWIjfFvNpmgXWYsZ6G6cZXvyu3PKBEJghZcTCh0fBLBYEIfY5A/s320/Avant+l%2527hiver.jpg" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Les romans de Philippe Claudel explorent souvent le fond de l'âme humaine, quitte à mettre les mains dans le plus sombre de l'homme. A l'occasion, cet écrivain s'est fait réalisateur, notamment avec "<i>Il y a longtemps que je t'aime</i>" ou "<i>Le bruit des trousseaux</i>". Son troisième long métrage, "<i>Avant l'hiver</i>", qui disposait d'un beau casting, n'a guère rencontré le public à sa sortie. Était-ce mérité ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNfC9LkgS14hX_pp8cJgZkGzpBfwI3xQy7f6hOVrKO6YSFGXmjIor1v1ExAG9jXtJb2XQIoW-dfES8CPIFE27jrs3bUSk6jBWRCC9h9i8LrJlNE0qOfutyVTtXX5UdExvMteUef1FtTDE/s1023/Avant+l%2527hiver+%2528Scott+Thomas+Auteuil%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="487" data-original-width="1023" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNfC9LkgS14hX_pp8cJgZkGzpBfwI3xQy7f6hOVrKO6YSFGXmjIor1v1ExAG9jXtJb2XQIoW-dfES8CPIFE27jrs3bUSk6jBWRCC9h9i8LrJlNE0qOfutyVTtXX5UdExvMteUef1FtTDE/s320/Avant+l%2527hiver+%2528Scott+Thomas+Auteuil%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Marié à Lucie depuis longtemps, Paul est un neurochirurgien de renom. S'il ne cesse de travailler, son épouse s'ennuie chez elle. Un jour, le couple découvre des bouquets de roses rouges sans savoir qui les leur adresse. Paul, de son côté, croise à de multiples reprises Lou, une jeune femme énigmatique. Sous le regard de son ami Gérard, psychiatre, Paul va tenter de comprendre ce qui lui arrive...</div><p></p><p style="text-align: justify;">Sans adapter l'un de ses romans, Philippe Claudel assure ici le rôle de scénariste et de réalisateur pour conter l'histoire d'un homme se retrouvant pris au piège de sa propre existence. Très vite, et avec une efficacité redoutable, il instille le malaise : les questions affluent chez Paul, au fur et à mesure de ces bouquets de roses déposés sur son passage et de ses rencontres avec l'étrange Lou. Paul a-t-il la vie qu'il attendait ? Et s'il avait fait d'autres choix, que serait-il aujourd'hui ? Les vertigineuses questions que se pose Paul restent intérieures et demandent au spectateur un effort, faute de quoi, il sera frustré par ce que le film propose (ou, plutôt, par ce qu'il n'offre finalement pas). </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0N6Xy_mAKaDFAd9NAB2C-gRGugk9EJrC08BQsDMr5U_paKhfe1NSBS0EFYSbdExvOofwp5tNWk-9Ycph-cO1smalqlR3wQAYSKi-gd7cN9f5a7ZnmjxucwNB4e_8ASfGZN8OCobtwg7w/s1023/Avant+l%2527hiver+%2528Auteuil+Bekhti%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="487" data-original-width="1023" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0N6Xy_mAKaDFAd9NAB2C-gRGugk9EJrC08BQsDMr5U_paKhfe1NSBS0EFYSbdExvOofwp5tNWk-9Ycph-cO1smalqlR3wQAYSKi-gd7cN9f5a7ZnmjxucwNB4e_8ASfGZN8OCobtwg7w/s320/Avant+l%2527hiver+%2528Auteuil+Bekhti%2529.jpg" width="320" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">A la lecture des romans de Philippe Claudel, on est souvent frappé par leur évidente cinégénie : qu'il s'agisse du "<i>Rapport de Brodeck</i>" ou de "<i>L"archipel du chien</i>", on devine en parcourant leurs pages que l'auteur les envisage comme des films, souvent à hauteur d'humanité. En se faisant réalisateur, Claudel fait montre d'un vrai talent de mise en scène : techniquement, "<i>Avant l'hiver</i>" est irréprochable. </p><p style="text-align: justify;">Et puis, l'interprétation de "<i>Avant l'hiver</i>" est assez remarquable. Daniel Auteuil, dans le rôle principal, montre ici qu'il peut être capable de faire d'excellents choix de rôles (on pouvait en douter, ces dernières années), tandis que, dans le rôle de son épouse, Kristin Scott-Thomas se montre impériale, une fois de plus. Face à eux, Leïla Bekhti, dans un rôle pas évident, tire brillamment son épingle du jeu. J'avoue avoir été moins convaincu par la prestation de Richard Berry, difficilement crédible en psychiatre. </p><p style="text-align: justify;">Sur un territoire de cinéma élégant, qui fait parfois penser à Chabrol ou à Sautet, Philippe Claudel offre ici un drame teinté de suspense où peu de choses sont dites et où rien n'est évident. Pour peu qu'on goûte ce genre, et qu'on apprécie les acteurs qui donnent vie au film, "<i>Avant l'hiver</i>" est doté d'un vrai pouvoir de séduction.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/yLBg5kP-H_k" width="320" youtube-src-id="yLBg5kP-H_k"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-5844236546216502502021-04-05T08:00:00.003+02:002021-04-05T08:00:00.227+02:00Qui c'est les plus forts ? (2015)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7RvYUHh9q4DbENAzqdLLhHnGzMT3bpT1ydhwu4v1fBFWyTSC0KPpvgndmk7oSE_iY9vliyUo_lBydr56OMQxRtsT81zAya0pclFygHPRY9F6bScoUFsfFS-BR8f50pcxu-28xIFm1wWU/s1023/Qui+c%2527est+les+plus+forts.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1023" data-original-width="769" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7RvYUHh9q4DbENAzqdLLhHnGzMT3bpT1ydhwu4v1fBFWyTSC0KPpvgndmk7oSE_iY9vliyUo_lBydr56OMQxRtsT81zAya0pclFygHPRY9F6bScoUFsfFS-BR8f50pcxu-28xIFm1wWU/s320/Qui+c%2527est+les+plus+forts.jpg" /></a></div><p style="text-align: justify;">Vous, je ne sais pas, mais j'ai terriblement besoin de me détendre les zygomatiques, en ce moment. Et, pour cela, il m'arrive parfois de m'égarer vers des comédies pour lesquelles, dans le monde d'avant, je n'aurais pas fait le déplacement. C'est ainsi que j'ai visionné récemment "<i>Qui c'est les plus forts ?</i>", réalisé par Charlotte de Turkheim et tiré d'une pièce de théâtre. A sa sortie dans les salles, cependant, ce film fut reçu tièdement, et c'est le moins qu'on puisse dire. Vérifions s'il ne méritait pas mieux.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm9bmH27yHM8lfYOyKoKANOikPomXUjDkaTIb4pVgyvNBbESEnPtrVljig1bIDzLFd0-JfIW2e2BkQjgX-djDO2B1tE0hxE5sWuAQCeXQwDjz0xLEY_MhlOeWlhm6BWF0K35GvRNTAqNY/s1600/Qui+c%2527est+les+plus+forts+%2528Lamy+Pol%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="1069" data-original-width="1600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm9bmH27yHM8lfYOyKoKANOikPomXUjDkaTIb4pVgyvNBbESEnPtrVljig1bIDzLFd0-JfIW2e2BkQjgX-djDO2B1tE0hxE5sWuAQCeXQwDjz0xLEY_MhlOeWlhm6BWF0K35GvRNTAqNY/s320/Qui+c%2527est+les+plus+forts+%2528Lamy+Pol%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">A Saint-Chamond, dans la Loire, on vibre encore au souvenir de l'A.S. Saint-Etienne, les fameux Verts du ballon rond. Depuis la fermeture de l'usine de découpe de poulets, Samantha vivote comme elle le peut. De peur de perdre la garde de sa jeune sœur, souffrant de forts troubles du comportements, elle va accepter le contrat que Paul, séduisant avocat, lui propose. Et tant pis si Céline, sa meilleure amie, qui arrondit ses fins de mois grâce au téléphone rose, n'est pas d'accord et préfèrerait qu'elle se marie avec le gentil Dylan.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Avec "<i>Qui c'est les plus forts ?</i>", Charlotte de Turkheim louche fortement sur le modèle britannique de la comédie sociale. Hélas, n'est pas Ken Loach qui veut et il faut vite se faire une raison : la tentative n'est pas couronnée de succès, loin s'en faut. Pourtant, les premières séquences augurent d'une relative fidélité au dit modèle : une usine qui ferme, des ouvrières restées sur le carreau et la vie qui tente de continuer, les ingrédients étaient pourtant là. Malheureusement, même avec les composants les plus adaptés, réussir une recette impose un peu de rigueur. A trop ajouter d'éléments, on finit par rendre le plat indigeste. Arrêtons là la métaphore culinaire, c'est sans doute préférable. </p><p style="text-align: justify;">Toujours est-il qu'en multipliant les sous-intrigues et les fardeaux que doivent porter les personnages, mais en leur conférant une énergie souvent artificielle, Charlotte de Turkheim rend son film peu crédible : le sort des héroïnes importe finalement peu au spectateur, alors qu'il eût été souhaitable qu'elles attirent un minimum d'empathie. </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9pg1DuMuFPv4p7vKX30KWRpMUSgpgA_1k8oSNgqqgrl8qph7n3vB1BVqNdJDaN8N4evDSB1WW7DthhafprCKR5VCYRNYHf5i6wIkBlw0Dey1M__QTuioGb7rg2g_kMzrHAR5RaciLIrE/s300/Qui+c%2527est+les+plus+forts+%2528Pol%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9pg1DuMuFPv4p7vKX30KWRpMUSgpgA_1k8oSNgqqgrl8qph7n3vB1BVqNdJDaN8N4evDSB1WW7DthhafprCKR5VCYRNYHf5i6wIkBlw0Dey1M__QTuioGb7rg2g_kMzrHAR5RaciLIrE/s0/Qui+c%2527est+les+plus+forts+%2528Pol%2529.jpg" /></a></div><span style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">On peut donc incriminer un scénario sans colonne vertébrale, chassant plusieurs lièvres à la fois pour finalement n'en capturer aucun, mais ce n'est pas le seul défaut de "<i>Qui c'est les plus forts ?</i>". L'interprétation est également à mettre dans la colonne du passif de ce film : qu'il s'agisse de l'exaspérante Audrey Lamy, d'Alice Pol ou de Grégory Fitoussi, pour ne citer qu'eux, enfermés dans des rôles plus caricaturaux que crédibles, ils ne sont guère convaincants dans cet alignement de saynètes plus ou moins réussies (et plutôt moins que plus, d'ailleurs).</div></span><p></p><p style="text-align: justify;">Le mètre-étalon de la comédie sociale est probablement stocké de l'autre côté de la Manche. Si quelques tentatives hexagonales réussissaient le tour de force de s'aventurer avec succès dans ce registre (je songe notamment au très chouette "<i>Discount</i>"), force est de reconnaître que, la plupart du temps, les réalisateurs français qui s'y frottent échouent. C'est hélas le cas pour ce "<i>Qui c'est les plus forts ?</i>" qui, à force d'en faire trop, n'accomplit rien et, surtout, ne convaincra personne. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/4_MFv5SjgHk" width="320" youtube-src-id="4_MFv5SjgHk"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-32045116271914177192021-03-30T08:00:00.005+02:002021-04-01T09:38:40.791+02:00Pourquoi j'ai pas mangé mon père (2015)<p style="text-align: justify;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGSEqmD1m0xiYn98nLRj8kwsPhSx-ZplEFkwUSpCyGSsbyC180oRo-5Ja4SDVd4oLUTsrxuhC1B5Ck2MvTxIuJY_mdOgZxAwEwNJqscei5VeK8tsoqRCB3ukBFKx4cdyVHNMwt43aVMg8/s814/Pourquoi+j%2527ai+pas+mang%25C3%25A9+mon+p%25C3%25A8re.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="814" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGSEqmD1m0xiYn98nLRj8kwsPhSx-ZplEFkwUSpCyGSsbyC180oRo-5Ja4SDVd4oLUTsrxuhC1B5Ck2MvTxIuJY_mdOgZxAwEwNJqscei5VeK8tsoqRCB3ukBFKx4cdyVHNMwt43aVMg8/s320/Pourquoi+j%2527ai+pas+mang%25C3%25A9+mon+p%25C3%25A8re.png" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Le roman de Roy Lewis "<i>Pourquoi j'ai mangé mon père</i>" fait partie des classiques, aux yeux de bien des lecteurs (je vous le recommande au passage). Aussi, quand Djamel Debbouze l'utilisa comme matière de base pour un film en <i>motion-capture</i>, on aurait pu s'attendre à ce qu'il connaisse un succès d'audience. Ce fut loin d'être le cas et le film ne rentra qu'à peine dans ses frais. Innovant (en utilisant notamment des scènes jouées par Louis de Funès, tout de même) et ambitieux (pour une production en partie hexagonale), aurait-il pu faire mieux ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSTn8dk20RTCMzp6CLZAzjMWLmI-L9Ra8suJhLLbNRDXWiZAJmKMPwuc_aTnXW8FolTQAkln6dCHw-nSbKo56TZ939eZLowcjeu7RvuagtE5hJI88_0KJsqlvEftI3mWz45QOX1nzBDTQ/s960/Pourquoi+j%2527ai+pas+mang%25C3%25A9+mon+p%25C3%25A8re+%2528Vladimir%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="472" data-original-width="960" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSTn8dk20RTCMzp6CLZAzjMWLmI-L9Ra8suJhLLbNRDXWiZAJmKMPwuc_aTnXW8FolTQAkln6dCHw-nSbKo56TZ939eZLowcjeu7RvuagtE5hJI88_0KJsqlvEftI3mWz45QOX1nzBDTQ/s320/Pourquoi+j%2527ai+pas+mang%25C3%25A9+mon+p%25C3%25A8re+%2528Vladimir%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Bien avant que l'homme ne soit <i>Homo sapiens</i>, Edouard, fils oublié du Roi des Simiens, compense son physique défavorable par son ingéniosité et sa générosité. Qu'importe s'il est rejeté par ceux qui sont les siens, Edouard, en compagnie de Lucy, les guidera vers l'évolution, inventant au passage la bipédie, le feu, et l'amour, entre autres. Forcés de descendre des arbres, les Simiens vont se mettre en marche vers l'humanité...</div><p></p><p style="text-align: justify;">Malgré son titre, "<i>Pourquoi j'ai pas mangé mon père</i>" n'est pas une adaptation du roman de Roy Lewis, loin s'en faut. Il s'agit plutôt d'une appropriation par Djamel Debbouze du matériau (qui mériterait sans doute un vrai passage à l'écran), qui en modifie notablement le message. Là où Roy Lewis moquait ses contemporains et son monde, ce film met en vedette le petit malin face à la majorité et, usant d'une recette habituelle, nous montre que la gentillesse peut triompher (c'est une fiction, je vous le rappelle). </p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGUyIo3jk_MBKgikwpwdMFoJPMO2c-xmlFwAoOY2UNt9u7NUNaiSuA5ZiFpfXRiNAYoePjLXp0IU0GnnsOeXHkZYKtDTykrQhUfefxuOXEGB__EQtPGY0lDlSQR9kDbjcxkrCYWq3FBg0/s1280/Pourquoi+j%2527ai+pas+mang%25C3%25A9+mon+p%25C3%25A8re+%2528Lucy+Edouard%2529.jpg" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGUyIo3jk_MBKgikwpwdMFoJPMO2c-xmlFwAoOY2UNt9u7NUNaiSuA5ZiFpfXRiNAYoePjLXp0IU0GnnsOeXHkZYKtDTykrQhUfefxuOXEGB__EQtPGY0lDlSQR9kDbjcxkrCYWq3FBg0/s320/Pourquoi+j%2527ai+pas+mang%25C3%25A9+mon+p%25C3%25A8re+%2528Lucy+Edouard%2529.jpg" width="320" /></a>Derrière la caméra, Djamel Debbouze s'offre aussi le rôle principal, en incarnant Edouard, petit simien ayant beaucoup (trop, peut-être) de points communs avec son interprète. On a parfois le sentiment d'assister à un show donné par l'humoriste, au point que l'histoire s'efface souvent derrière la prestation et les vannes. Comme pour renforcer le positionnement de son film dans le registre de la comédie, Djamel Debbouze s'offre un <i>guest </i>de luxe en la présence du vénérable Louis de Funès, dont la gestuelle a été captée numériquement. Le résultat est troublant et pourra ravir autant que gêner les spectateurs.</p><p style="text-align: justify;">Ambitieux mais turbulent, cette fausse adaptation comporte de jolis moments, mais aussi beaucoup d'agitation et de bruit. Trop, peut-être, pour revendiquer la paternité du roman, parce qu'on a souvent l'impression d'assister à une démonstration d'effets comiques (la plupart du temps efficaces, mais pas toujours, hélas). Utilisant un terrain de jeu pas forcément vendeur et revendiquant la filiation avec un classique qu'il ne respecte finalement pas, "<i>Pourquoi j'ai pas mangé mon père</i>" s'avère une tentative intéressante, mais bancale. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/1Ni6lh4GVxA" width="320" youtube-src-id="1Ni6lh4GVxA"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-42100552333656808592021-03-24T08:00:00.009+01:002021-03-27T11:16:50.844+01:00Highlander, le retour (1990)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAe4WVc1fwG2Ym9TEglQ31KxEWhKj5ZhFhXUG7qmTPECjH8gDE9nsNP1Fl21MJOpF_kpnEasphwva0OhasBrTZa-ZraIwKN1Zar_CkzHHSjqYgWLoziDdk6ybwLmDjB7eeF4deTbTXfeQ/s451/Highlander+le+retour.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="451" data-original-width="302" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAe4WVc1fwG2Ym9TEglQ31KxEWhKj5ZhFhXUG7qmTPECjH8gDE9nsNP1Fl21MJOpF_kpnEasphwva0OhasBrTZa-ZraIwKN1Zar_CkzHHSjqYgWLoziDdk6ybwLmDjB7eeF4deTbTXfeQ/s320/Highlander+le+retour.jpg" /></a></div><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;">En 1986, le film "<i>Highlander</i>" propulsait notre Christophe Lambert national au statut de star. En quelques films (de "<i>Greystoke</i>" à "<i>Subway</i>"), l'acteur devint le chouchou du cinéma français et pouvait afficher des ambitions internationales. La suite est connue : le deuxième volet de la franchise dédiée aux immortels fut un four monumental et se fit étriller par la critique. Si cela n'empêcha pas l'arrivée de nouveaux films et plusieurs déclinaisons télévisées (dont une en dessin animé), ce fut le début de la fin pour l'un des acteurs les plus prometteurs de sa génération. Cette suite fut-elle l'origine de tous les maux pour Christophe Lambert ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijNPEFUYS7QQH2zkMLcS1m4GzqWHFW08JYxEeMq3yYAcXciyobXOByeBbZDAwREaA4u5yJRQ9eHLb6aNk1SnTbur3iE_FVqCqY4CaBhvDA2WKTVS0epUdzOgytlD21iaDfg6uwWjSIO20/s462/Highlander+le+retour+%2528deux+tueurs%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="207" data-original-width="462" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijNPEFUYS7QQH2zkMLcS1m4GzqWHFW08JYxEeMq3yYAcXciyobXOByeBbZDAwREaA4u5yJRQ9eHLb6aNk1SnTbur3iE_FVqCqY4CaBhvDA2WKTVS0epUdzOgytlD21iaDfg6uwWjSIO20/s320/Highlander+le+retour+%2528deux+tueurs%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">2024 : Connor McLeod, le dernier des immortels, a vieilli. Il a sauvé l'humanité d'une fin terrible en supervisant la construction d'un bouclier palliant à la disparition de la couche d'ozone. Pourtant, dans l'obscurité, le monde ne va pas mieux. Comme si cela ne suffisait pas, débarquent sur Terre d'étranges combattants, immortels eux aussi, envoyés par le Général Katana, venu de la planète Zeist. McLeod va devoir se battre de nouveau, et l'aide de son ami Ramirez sera la bienvenue.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Dès le début de "<i>Highlander, le retour</i>", on comprend que l'entreprise est mal engagée. Alors que le premier film se suffisait à lui-même, les scénaristes ont cru bon d'inventer (ou plutôt de bricoler) une origine à la légende des immortels, puis de monter de toutes pièces des justifications au retour du personnage de Sean Connery et à la présence d'autres immortels (alors qu'à la fin du premier film, il n'en restait qu'un, comme promis). En se passant du créateur de la franchise (Gregory Widen, qu'on retrouvera au scénario de "<i>Backdraft</i>") et en tentant de justifier la suite d'un film se suffisant à lui-même, l'équipe en charge de cette séquelle (au sens premier du terme) livre une histoire à laquelle ceux qui ont aimé le premier film ne peuvent adhérer. </p><p style="text-align: justify;">Tel qu'il sortit dans les salles, le film fut désavoué par Mulcahy, qui ne put cependant pas empêcher son nom de figurer au générique. La mise en scène dynamique (et innovante, à l'époque du premier volet) souffre d'un montage fait dans son dos, torpillant presque tous ses effets. Il existe un<i> director's cut </i>de cette séquelle, qui tente de corriger quelques-unes des incohérences du scénario. La tâche est cependant immense, au regard des dégâts infligés à ce qui aurait du rester un film unique et non une franchise saccagée. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF2pGPJe855iJ0D3qcs9S52c2IujUi2T_wBUEtSDfpx6ieql_kPlt7IHGcCtu6Kuht2HPV4-tIKpglELQd2bhherkRhdw4tHm2rTOSAwCrrEIxdT_fv6z_RR7HNM2GzE_pYxml0N6xwDI/s780/Higlander+le+retour+%2528Connery+Lambert%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="439" data-original-width="780" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF2pGPJe855iJ0D3qcs9S52c2IujUi2T_wBUEtSDfpx6ieql_kPlt7IHGcCtu6Kuht2HPV4-tIKpglELQd2bhherkRhdw4tHm2rTOSAwCrrEIxdT_fv6z_RR7HNM2GzE_pYxml0N6xwDI/s320/Higlander+le+retour+%2528Connery+Lambert%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Obligé par contrat de participer à cette suite, Christophe Lambert (qui insista pour que Sean Connery soit lui aussi de retour) fait cependant le job, au point que je le soupçonne d'avoir suffisamment de conscience professionnelle pour aller jusqu'au bout de l'entreprise, aussi bancale soit-elle. On l'excusera moins d'avoir participé à la suite de la saga (même si les films suivants s'avèrent moins infidèles au volet fondateur). A ses côtés, moins présent que ne le suggère la bande-annonce, Sean Connery, venu par amitié pour Lambert (et aussi pour un gros chèque) semble moins convaincu. Face à eux, Michael Ironside, l'un des méchants les plus emblématiques du cinéma des années 80, se fait plaisir, mais peine à faire croire en son personnage. Comment le pourrait-il, d'ailleurs ?</div><p></p><p style="text-align: justify;">Même en ayant envie d'aimer ce film, il est difficile de lui trouver suffisamment de qualités pour le sauver. A de nombreuses reprises, on a l'impression qu'il se parodie lui-même (je songe notamment à la scène où Ramirez débarque sur Terre). La richesse du film fondateur rendait tentante l'idée d'une suite, mais tout était pourtant dit dans le premier opus : "<i>Il ne peut en rester qu'un</i>". </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div style="height: 0px; overflow: hidden; padding-bottom: 56.25%; position: relative;"> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="100%" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xbai7w" style="height: 100%; left: 0px; overflow: hidden; position: absolute; top: 0px; width: 100%;" type="text/html" width="100%"> </iframe> </div></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-42907362413528842462021-03-19T08:00:00.010+01:002021-03-19T09:14:51.085+01:00Showgirls (1995)<p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0LVIgPWv5Ry_0GOSFScFQZs4E0cI69wpVHXmA_oUnCev_YD1AXZEQx_GqMEKXqcsJD6B18Yc0a5xe_6A6NWX7lPpMS8gkWNn8NrVkNDN9ywpXufs2wqO73xRNDxvE7Qv2w2laCR0qr0o/s1200/Showgirls.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0LVIgPWv5Ry_0GOSFScFQZs4E0cI69wpVHXmA_oUnCev_YD1AXZEQx_GqMEKXqcsJD6B18Yc0a5xe_6A6NWX7lPpMS8gkWNn8NrVkNDN9ywpXufs2wqO73xRNDxvE7Qv2w2laCR0qr0o/s320/Showgirls.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Couvert de Razzie Awards lors de sa sortie, "<i>Showgirls</i>" est, avec les années, passé du statut de navet à celui de film-culte pour nombre de spectateurs. Cas d'école pour ce blog, et premier gros échec de Paul Verhoeven, "<i>Showgirls</i>" torpilla la carrière d'Elisabeth Berkley et participa avec "<i><a href="https://deuxiemeseance.blogspot.com/2021/03/lile-aux-pirates-1995.html">L'île aux pirates</a></i>", au naufrage de Carolco. Pourtant, avec les années, ce film a connu un certain retour en grâce. Conspué jadis, il se voit célébré par nombre d'amateurs. A tort ou à raison ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitLMizbwMynjBMJ5OM3WhBxgdONAt8Q1Lx0DBY7XeEvITO37tSanKcLrOZZYJLDyJMRWg6aCOuXHntwEfV43jS18h45Nluvh5uPM__IGS25-J9tXqa-v2WhveE3xGqXzlWGzdkEAJMSwQ/s320/Showgirls+%2528Berkley%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="241" data-original-width="320" height="242" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitLMizbwMynjBMJ5OM3WhBxgdONAt8Q1Lx0DBY7XeEvITO37tSanKcLrOZZYJLDyJMRWg6aCOuXHntwEfV43jS18h45Nluvh5uPM__IGS25-J9tXqa-v2WhveE3xGqXzlWGzdkEAJMSwQ/w320-h242/Showgirls+%2528Berkley%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Nomi veut réussir et, pour cela, part à Las Vegas, la ville où tout est possible, pour peu qu'on oublie ses principes et qu'on soit prêt à y risquer son âme. Passionnée par la danse, elle a un atout, en plus de son courage : son corps, qu'elle est prête à montrer sous toutes ses coutures. Alors, elle débute en tant que strip-teaseuse, mais elle ira loin. Si Nomi n'a aucune pudeur, elle ne manque pas d'ambition. Et, dans la ville qui ne dort jamais, tout est possible...pour peu qu'on soit prêt à en payer le prix.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Trop occupés à tenter de sauver "<i>L'île aux pirates</i>", qui allait causer la faillite de Carolco, les producteurs de "<i>Showgirls</i>" lâchèrent la bride à Paul Verhoeven. Le hollandais le plus célèbre du cinéma en profita, c'est le moins que l'on puisse dire. Rarement un film à si gros budget put afficher autant de nudité et de langage cru. Sans pudibonderie, on peut cependant considérer que, si le fond de "<i>Showgirls</i>" reste pertinent, sa forme est souvent outrancière et fait du tort à l'ensemble. Sous dehors d'une virulente critique du rêve américain (en situant son action là où ce rêve est caricatural), Paul Verhoeven livre un film où les corps sont objets de commerce.</p><p style="text-align: justify;">Le coup du énième degré nécessaire pour apprécier un film à sa juste valeur est un classique, surtout chez Paul Verhoeven. S'il le pratiquera avec plus d'efficacité avec "<i><a href="https://deuxiemeseance.blogspot.com/2016/09/starship-troopers-1997.html">Starship Troopers</a></i>", son film suivant, force est de constater que le message de "<i>Showgirls</i>" est assez facilement lisible, mais que son emballage donne plus l'impression d'un prétexte à un déballage de chair. Là où "<i>Basic Instinct</i>" était déjà sulfureux, cet opus franchit des limites qui jouèrent clairement en sa défaveur chez nos prudes amis étasuniens. Le retour en grâce de "<i>Showgirls</i>" et le revirement de certains critiques qui l'avaient descendu en flammes lors de sa sortie peut donc surprendre : il s'agit du même film, porteur du même message au sujet de l'Amérique et de l'occident en général. Il aura fallu que quelques voix reconnues (dont un certain Quentin Tarantino) clament haut et fort qu'ils avaient goûté ce "<i>Showgirls</i>" pour que nombre de critiques reviennent sur leur position initiale et fassent leur <i>mea culpa</i>. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigzchaXejp3xY3oKH9d62neTYYZfbSXxCD0xpDiq0E2gGSe3QpFPxChQq-gIC2iREpo-ixa8C3RRiS0gev5_5HK4g3Xj3gczASixCNGLUxfWKq0lFWybyBkONG3aMOaMdH332LnEks1F8/s1280/Showgirls+%2528casting%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigzchaXejp3xY3oKH9d62neTYYZfbSXxCD0xpDiq0E2gGSe3QpFPxChQq-gIC2iREpo-ixa8C3RRiS0gev5_5HK4g3Xj3gczASixCNGLUxfWKq0lFWybyBkONG3aMOaMdH332LnEks1F8/s320/Showgirls+%2528casting%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">La quantité de (jolie) chair dénudée avait conduit le film à être interdit, lors de sa sortie, aux moins de <span style="text-align: justify;">17 ans aux Etats-Unis (et au moins de 12 ans en France). Il y a fort à parier que, s'il sortait aujourd'hui, il déclencherait la polémique, voire pire. Gouffre financier et échec critique, "</span><i style="text-align: justify;">Showgirls</i><span style="text-align: justify;">" fut le début de la fin de l'aventure hollywoodienne pour Paul Verhoeven. Il y réalisa encore "</span><i style="text-align: justify;">Starship Troopers</i><span style="text-align: justify;">" et "</span><i style="text-align: justify;"><a href="https://deuxiemeseance.blogspot.com/2014/02/hollow-man-lhomme-sans-ombre-2000.html">Hollow man, l'homme sans ombre</a></i><span style="text-align: justify;">", avant de retraverser l'Atlantique. Elisabeth Berkley vit ses espoirs de grande carrière douchés. Les mauvaises langues ajouteront que sa prestation dans "</span><i style="text-align: justify;">Showgirls</i><span style="text-align: justify;">" était bien peu flatteuse et qu'on jugea plus de sa plastique parfaite que de ses talents d'actrice. D'autres, plus lucides, pourront remarquer que ce parcours était annoncé dans le film : à tout vendre, y compris soi-même, on se retrouve sans rien.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Voir certains critiques changer d'avis du tout au tout pour un film peut s'avérer réjouissant, dans certains cas. Néanmoins, dans ce "<i>Showgirls</i>", le passage de la crucifixion à la résurrection (pour reprendre la formule utilisée lors de la ressortie du film) peut paraître étonnant. Il ne s'agit pas du meilleur film de son auteur, loin s'en faut, même si ce dernier a souvent été méjugé. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/NkvTs6XhICU" width="320" youtube-src-id="NkvTs6XhICU"></iframe></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><p></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-47066605101061063372021-03-14T08:00:00.001+01:002021-03-14T08:00:05.359+01:00My old lady (2014)<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1wvMn1EU4wPobWGiNnlcbupGE3ADe3f4BvCqSVT0z9gCnSkVgoAqzYTV4HBrB23bClWxlxmBdBZ6sYx1qeV9YoIQmk0LD-8NYG0CCl0C0Hs9xENSccygbxhK9b1qjxFMif2jqyo4OjTw/s1080/My+old+lady.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="761" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1wvMn1EU4wPobWGiNnlcbupGE3ADe3f4BvCqSVT0z9gCnSkVgoAqzYTV4HBrB23bClWxlxmBdBZ6sYx1qeV9YoIQmk0LD-8NYG0CCl0C0Hs9xENSccygbxhK9b1qjxFMif2jqyo4OjTw/s320/My+old+lady.jpg" /></a> </div><p></p><p style="text-align: justify;">Attention, affiche trompeuse : si on se fie à elle, on pourrait croire que "<i>My old lady</i>" est une comédie. La présence du souvent facétieux Kevin Kline, le sourire de Maggie Smith, le graphisme même sont autant d'indices en la faveur d'un film où l'on peut s'attendre à sourire. C'est avec cette promesse (tacite) que je me suis embarqué dans le visionnage de ce film, en grande partie aussi pour passer un peu de temps au côté de ses interprètes. Passé sous les radars lors de sa sortie, "<i>My old lady</i>" allait-il offrir un bon moment ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZtd4eYDB-6dzyKJy3xF6jhFQ31fH9PG3iACNQCgOS80_yDs3eeimaxB0I0p_K98uewOST6MYrvA9ctGbygJ1rKIA1ZoXBvN1FFLKjQWhinHeYzeUTPI5HKLiyIoNiI-BxW_s1LIqbqTc/s1050/My+old+lady+%2528Kline+Smith%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="479" data-original-width="1050" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZtd4eYDB-6dzyKJy3xF6jhFQ31fH9PG3iACNQCgOS80_yDs3eeimaxB0I0p_K98uewOST6MYrvA9ctGbygJ1rKIA1ZoXBvN1FFLKjQWhinHeYzeUTPI5HKLiyIoNiI-BxW_s1LIqbqTc/s320/My+old+lady+%2528Kline+Smith%2529.jpg" width="320" /></a></div>Matthias débarque à Paris, où il vient d'hériter d'un somptueux appartement, ce qui devrait le sauver de la ruine. Qu'elle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre que l'appartement en question est occupé par Mathilde, une vieille dame qui l'avait vendu en viager à son défunt père. Découvrant cet étrange dispositif français, Matthias va devoir cohabiter avec Mathilde et sa fille Chloé. Mais tous ont leurs secrets et leurs failles et, tôt ou tard, les vérités doivent éclater au grand jour. <p></p><p style="text-align: justify;">Adapté d'une pièce de théâtre écrite par Israel Horowitz, réalisateur du film, "<i>My old lady</i>" repose essentiellement sur ses trois acteurs principaux. Fort heureusement, le trio en question est sans aucun doute ce qu'il y a de plus intéressant et de plus séduisant dans le film. En effet, ce qui fonctionnait probablement de manière efficace sur les planches s'avère plus laborieux à l'écran. Une fois passées les séquences destinées à présenter les personnages, "<i>My old lady</i>", qui semblait vouloir exploiter la curiosité qu'est le système du viager, s'aventure sur le territoire des secrets de famille et des non-dits. On est donc bien loin des promesses tacites de son affiche.<br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieLbn0lxNYblAwKzz-LwC9dWec8gEs-GJNkc7hLnrAXnYYzN3oJMVp-PqtqjwLWj3sMjAW0CHJZnJhFRLMIa_CVhiuasYK1Xk9QFNYsORMr3TLQiZCobC0SW8Rj8128ZtK3R3X6Tza0xs/s780/My+old+lady+%2528Scott+Thomas%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="438" data-original-width="780" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieLbn0lxNYblAwKzz-LwC9dWec8gEs-GJNkc7hLnrAXnYYzN3oJMVp-PqtqjwLWj3sMjAW0CHJZnJhFRLMIa_CVhiuasYK1Xk9QFNYsORMr3TLQiZCobC0SW8Rj8128ZtK3R3X6Tza0xs/s320/My+old+lady+%2528Scott+Thomas%2529.jpg" width="320" /></a></div><div><div style="text-align: justify;">On pourra aussi légitimement tiquer sur le Paris de carte postale que nous propose "<i>My old lady</i>". Tout, ou presque, est parfait, dans la vision de la capitale : c'est à croire qu'Horowitz a déniché un quartier parisien mystérieux, plus idyllique encore que celui d'Amélie Poulain. Il est donc difficile d'adhérer à l'histoire contée dan<i>s "My old lady</i>", donc et seule l'admiration qu'on peut avoir pour ses interprètes lui donne un véritable intérêt. Maggie Smith, remarquable dans le rôle qui donne son titre au film, est une nouvelle fois impériale, tandis que Kevin Kline et Kristin Scott-Thomas se sortent avec les honneurs de leurs rôles.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je ne suis pas persuadé qu'adapter sa pièce de théâtre fut la meilleure idée qu'ait eu Israel Horowitz. Le passage à l'écran n'apporte finalement que peu, et peut décevoir. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Ck35r6E4VRM" width="320" youtube-src-id="Ck35r6E4VRM"></iframe></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><p></p></div>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-15013565880673302402021-03-09T08:00:00.004+01:002021-03-09T08:00:04.104+01:00Jakob le menteur (1997)<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvzEgU5zSrnsX39rVLBDg_cd6zPvDwVViuPePL45ALGGY7xw_FZjmkkM-oMKrezQLMNkvJA6vVUpEV5wFmm0Fh2KHiHFK39JyIwcAbjt_llHnu-NAmX8QHag_4l4LrMRzey34_E-yuxIU/s800/Jakob+le+menteur.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvzEgU5zSrnsX39rVLBDg_cd6zPvDwVViuPePL45ALGGY7xw_FZjmkkM-oMKrezQLMNkvJA6vVUpEV5wFmm0Fh2KHiHFK39JyIwcAbjt_llHnu-NAmX8QHag_4l4LrMRzey34_E-yuxIU/s320/Jakob+le+menteur.jpg" /></a></div> <p></p><p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: justify;">Le cinéma a mis longtemps à aborder de façon frontale la Shoah, préférant souvent des angles d'approche plus indirects. Il aura fallu "<i>La liste de Schindler</i>" pour qu'enfin, les studios osent mettre en images la Solution Finale. En nous proposant un remake d'un film éponyme, lui-même adapté d'un roman de Jurek Becker, Peter Kassovitz ne reçut pas l'audience espérée, avec "<i>Jakob le menteur</i>". Pourtant, la présence de Robin Williams en tête d'affiche aurait pu suffire. Avons-nous raté un grand film ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbYhIoAVkDxhyZY-Z0BhWuuGVlXqlU0V14kF8utq48PdANKgJPHZg_UM8Kfms_ggHnBkAlDbIsykr9wftMWMQ1dDds3fMEkjV0Efa85clSRXX9s5PFAwzlPsCYWh7cskni_Il0OiksEhw/s500/Jakob+le+menteur+%2528Williams%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbYhIoAVkDxhyZY-Z0BhWuuGVlXqlU0V14kF8utq48PdANKgJPHZg_UM8Kfms_ggHnBkAlDbIsykr9wftMWMQ1dDds3fMEkjV0Efa85clSRXX9s5PFAwzlPsCYWh7cskni_Il0OiksEhw/s320/Jakob+le+menteur+%2528Williams%2529.jpg" width="320" /></a></div><span style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span>Deuxième Guerre Mondiale : dans le ghetto de Varsovie, enfer sur Terre, on survit tant bien que mal. Parce qu'il a tardé à rentrer chez lui à l'heure du couvre-feu, Jakob doit s'expliquer à la Kommandantur. Là, il entend à la radio que l'Armée Russe s'approche. De retour parmi les siens, il raconte ce qu'il a entendu. Le bruit court, dans le ghetto, que Jakob a une radio. </span><span style="text-align: center;">Alors, parce qu'il distille malgré lui un espoir qu'il n'a plus, Jakob va mentir, et se prendre au jeu, jusqu'à ce que la situation lui échappe.</span></div></span><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: justify;">Remake d'un film germano-tchécoslovaque de 1975, "<i>Jakob le menteur</i>" mit du temps à prendre forme. Le projet, cher au cœur de Peter Kassovitz, put démarrer lorsque le grand Robin Williams, sous l'impulsion de son épouse, accepta d'y prendre part. On imagine la déconvenue de l'équipe lorsqu'à sa sortie, l'échec fut au rendez-vous. En le revisionnant aujourd'hui, on ne peut que regretter cet échec, tant le film ne déshonore pas et vieillit plutôt bien.</p><p style="text-align: justify;">C'est avant tout un sentiment d'injustice que l'on ressent en visionnant ce film : s'il n'a pas la force de "<i>La liste de Schindler</i>" (et n'y est finalement pas comparable, ne serait-ce que par son angle d'attaque), "<i>Jakob le menteur</i>" est, au moins, aussi fort que "<i>La vie est belle</i>", et souvent plus réussi. C'est en grande partie à son interprète principal, toujours en équilibre entre la drôlerie et la tragédie, qu'il doit cette réussite. Grâce à Robin Williams, on oublie les quelques errements d'un scénario qui fait parfois du sur-place. Si le film aurait sans doute gagné en impact en étant un peu moins long, il reste doté d'une sensibilité remarquable.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYSy1BUsTVMzaWkmtCuqm2QlcYsw1ZFQBLs6YWoj2zMylVIlQmV_J5yLdy3B2RpjL87z7XfY2v75Ud8FAuT_hdT33JXGqdA8BALeZZoCFFZLmVV4IuI7l2Oe6v9-p9nWbFLbMlDopC83E/s480/Jakob+le+menteur+%2528Schreiber+WIlliams+Mueller%2529.jpg" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="270" data-original-width="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYSy1BUsTVMzaWkmtCuqm2QlcYsw1ZFQBLs6YWoj2zMylVIlQmV_J5yLdy3B2RpjL87z7XfY2v75Ud8FAuT_hdT33JXGqdA8BALeZZoCFFZLmVV4IuI7l2Oe6v9-p9nWbFLbMlDopC83E/s320/Jakob+le+menteur+%2528Schreiber+WIlliams+Mueller%2529.jpg" width="320" /></a></p><p style="text-align: justify;">Aux côtés du grand et regretté Robin Williams, on appréciera les prestations d'Armin Müeller-Stahl (qui était déjà au casting du film original, de Liev Schreiber (à mille lieues de ses prestations récentes), d'Alan Arkin ou de la petite Hannah Taylor-Gordon. Sobres, humains, ils sont tous émouvants sans pousser le spectateur vers l'ornière du pathos. </p><p style="text-align: justify;">Parfois maladroit, souvent émouvant, toujours tragique, "<i>Jakob le menteur</i>" me semble se bonifier avec les années. La présence en tête d'affiche de Robin Williams est sans doute pour beaucoup dans ce jugement favorable, mais la réalisation est également une grande réussite, pour ce film qui aurait sans doute mérité plus de lumière et de succès à sa sortie. </p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p></div>
<div style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/TNG5jzR7R5E" style="background-image: url(https://i.ytimg.com/vi/TNG5jzR7R5E/hqdefault.jpg);" width="480"></iframe></div>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-87304246601194824992021-03-04T08:00:00.005+01:002021-03-04T09:35:18.539+01:00L'île aux pirates (1995)<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXh9fxWTaQv8qIYoq1GOURDsQadTvj3vd2M90mdkfHTAcAQwj7Z_ydNWDJbGwIzEYBBsnwVmaLkEsEelX-LTX64GG_MGTK5v-thFJMr2N0U9e_C91GtZ79P9c5cB7w0F9kT5nfhn6RPcE/s800/%2527%25C3%25AEle+aux+pirates.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXh9fxWTaQv8qIYoq1GOURDsQadTvj3vd2M90mdkfHTAcAQwj7Z_ydNWDJbGwIzEYBBsnwVmaLkEsEelX-LTX64GG_MGTK5v-thFJMr2N0U9e_C91GtZ79P9c5cB7w0F9kT5nfhn6RPcE/s320/%2527%25C3%25AEle+aux+pirates.jpg" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Parmi les films à la sinistre réputation, "<i>L'île aux pirates</i>" pourrait faire figure de mètre-étalon. De sa production à sa réalisation, toute l'entreprise a laissé de mauvais souvenirs à ceux qui y participèrent et, à l'arrivée, ses pertes furent telles que ce film causa la faillite de Carolco, l'une des maisons de productions les plus florissantes de l'époque. Le renouveau du genre arriva plus tard, avec la saga "<i>Pirates des Caraïbes</i>". Pour autant, le film de Renny Harlin méritait-il l'enfer qui fut le sien ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0ERUNOOd88eHyqzmyu_uj_A_au84h0ldhlUEbbjUsL4s35dGL8X6Uc9DNgSyGApCQ-8INvlDBSTtCNeaYQk53d9tbTJ41eOnu8E2QCRALiQ8btCULyLMYCx7AuaCafpIYsqtX1Y1JHv8/s500/L%2527%25C3%25AEle+aux+pirates+%2528Davis+Modine%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="328" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0ERUNOOd88eHyqzmyu_uj_A_au84h0ldhlUEbbjUsL4s35dGL8X6Uc9DNgSyGApCQ-8INvlDBSTtCNeaYQk53d9tbTJ41eOnu8E2QCRALiQ8btCULyLMYCx7AuaCafpIYsqtX1Y1JHv8/s320/L%2527%25C3%25AEle+aux+pirates+%2528Davis+Modine%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Jamaïque, XVIIème siécle : Morgan Adams, la fille du célèbre pirate Harry le Noir, a hérité à la mort de celui-ci d'une partie d'une carte indiquant l'emplacement du trésor amassé par son aïeul. Les deux autres morceaux de la carte appartiennent à ses oncles. Si l'un d'entre eux, Mordechai, finit par lui céder sa part de carte, l'autre, Dawg Brown, veut le trésor pour lui seul et n'est pas à un méfait près. Qu'à cela ne tienne et qu'importent les obstacles, Morgan Adams, embarquant avec elle William Shaw, aventurier habile bretteur, se lance dans la chasse au trésor...</div><p></p><p style="text-align: justify;">Tout porte à croire que Renny Harlin voulut, avec "<i>L'île aux pirates</i>", rendre hommage à un genre qui avait connu son heure de gloire longtemps auparavant. Une chasse au trésor, des adversaires retors, des voiles qui claquent au vent et des duels à la rapière : tous les ingrédients étaient réunis pour convoquer le genre. L'entreprise était louable, mais il eut fallu, pour que le succès soit au rendez-vous, que le réalisateur ne se comporte pas comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. C'est que ça canarde et que ça explose dans tous les sens, souvent en dépit du bon sens (le budget du département pyrotechnie ont du dépasser celui alloué au scénario, si vous voulez mon avis). La crédibilité de l'histoire que tente de nous narrer Harlin (encore qu'il semble plus attaché à nous en mettre plein la vue) est mise à mal à de nombreuses reprises. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG8nUGfA568d8ZonCAA4OKf14H6iYBPMysjdGHiX_ExDOXuVzWM17kqKkihZqLRf7p57GWW6h4VqnTzdEseRWPtbO9DbWJwIkBrU8_Q6Tk-og3iqnP5o9TNgDTvV39RgzWAfSu6RvXcms/s530/L%2527%25C3%25AEle+aux+pirates+%2528Modine%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="530" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG8nUGfA568d8ZonCAA4OKf14H6iYBPMysjdGHiX_ExDOXuVzWM17kqKkihZqLRf7p57GWW6h4VqnTzdEseRWPtbO9DbWJwIkBrU8_Q6Tk-og3iqnP5o9TNgDTvV39RgzWAfSu6RvXcms/s320/L%2527%25C3%25AEle+aux+pirates+%2528Modine%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Il faut dire que la production de ce film fut des plus chaotiques. Scénario écrit et ré-écrit maintes et maintes fois, techniciens renvoyés du tournage ou quittant d'eux-mêmes le navire, budget explosé, "<i>L'île aux pirates</i>" accumula très tôt les boulets et reste l'exemple de ce que peut donner une succession de mauvais choix. Financé à perte aux dépens d'autres projets (dont le film consacré aux croisades et porté par Arnold Schwarzenegger). Malgré les millions de dollars mis sur la table, le résultat est, il faut bien le dire, plus navrant qu'enthousiasmant et, même avec l'indulgence qu'on pourrait avoir pour lui, il n'y a pas grand chose à sauver dans "<i>L'île aux pirates</i>".</div><p></p><p style="text-align: justify;">On peut tenter de se consoler avec le casting, mais force est de constater que ni Geena Davis (pourtant brillante dans certains de ses rôles), ni Matthew Modine n'arrivent à se montrer convaincants. Les mauvaises langues feront remarquer que la première était à l'époque l'épouse du réalisateur qui insista pour qu'elle obtienne le rôle et que le second hérita du sien parce que tout le monde (ou presque) avait décliné l'offre. Frank Langella, en méchant (quoique finalement peu présent, parce que le scénario a cru bon de multiplier les antagonistes, rendant l'intrigue encore plus brouillonne), est peut-être celui qui s'en sort le mieux. </p><p style="text-align: justify;">Le film de pirates aurait pu faire son retour gagnant avec ce film, s'il avait été conçu et réalisé avec un tant soit peu de respect pour le genre et pour le spectateur. Avec "<i>L'île aux pirates</i>", l'autrefois efficace (à défaut d'être talentueux) réalisateur de "<i>58 minutes pour vivre</i>", rate totalement ce rendez-vous. On pourra en tirer une morale simple : les gros moyens ne suffisent pas à assurer la réussite d'un projet. Je doute cependant que l'industrie du cinéma en ait tiré une leçon. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/XeaVCZlCjtE" style="background-image: url(https://i.ytimg.com/vi/XeaVCZlCjtE/hqdefault.jpg);" width="480"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-48163029240997388742021-02-27T08:00:00.003+01:002021-02-27T08:02:09.953+01:00Janis et John (2003)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsUSRK3b91tese8bC_0GGMlbtRm_htYdqYBPyy1HF88xa6IEWEOyslu76szkUGRoPTk_Dufqg66sySpYBtkG46hDOxG2J1dGITzY388pUAsLNcNbG3Liomd-XnMrGMHBRzvk2V3tn2w8o/s399/Janis+et+John.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="399" data-original-width="294" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsUSRK3b91tese8bC_0GGMlbtRm_htYdqYBPyy1HF88xa6IEWEOyslu76szkUGRoPTk_Dufqg66sySpYBtkG46hDOxG2J1dGITzY388pUAsLNcNbG3Liomd-XnMrGMHBRzvk2V3tn2w8o/s320/Janis+et+John.jpg" /></a></div><p style="text-align: justify;">Samuel Benchetrit a déjà eu droit à un billet dans ces colonnes, pour "<i><a href="http://deuxiemeseance.blogspot.fr/2012/08/chez-gino-2011.html">Chez Gino</a></i>". Ce réalisateur, à l'univers si particulier, n'a que rarement rencontré le succès public, mais possède une vraie "patte", qui fait que ses films sont reconnaissables entre tous. Son premier long métrage, "<i>Janis et John</i>", par exemple, a pu marquer ceux qui le virent lors de sa sortie, il y a de cela une vingtaine d'années (bigre !). A-t-il bien vieilli ? </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0warKk1P3g1NV6IKLztvq8GJIxc6y6Tq5Ty-AJ_otmMeQ8LdlhmVHe2oEwVVlllaHuF9N_a7Rs8CxZxgeqdVA0T7L_B6quh9mnuoE_R_mORnt1zPlg_ntuOy38lVqlTamKzeTvwVE5Q8/s704/Janis+et+John+%2528Cluzet+Lambert%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="396" data-original-width="704" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0warKk1P3g1NV6IKLztvq8GJIxc6y6Tq5Ty-AJ_otmMeQ8LdlhmVHe2oEwVVlllaHuF9N_a7Rs8CxZxgeqdVA0T7L_B6quh9mnuoE_R_mORnt1zPlg_ntuOy38lVqlTamKzeTvwVE5Q8/s320/Janis+et+John+%2528Cluzet+Lambert%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Pablo Sterni a une vie banale et travaille pour une compagnie d'assurances. Pour arrondir les fins de mois, il décide d'empocher les cotisations que paie Monsieur Cannon pour protéger sa voiture de collection. Quand celle-ci est accidentée, Pablo est pris à la gorge. C'est à ce moment qu'il apprend que son cousin Léon vient d'hériter d'une grosse somme. Léon, lui, n'est jamais revenu d'une prise d'acide et ne vit que pour Janis Joplin et John Lennon. Afin de lui soutirer l'argent qui le sortira du guêpier où il s'est fourré, Pablo décide de lui envoyer ses idoles. Les ennuis ne font que commencer. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Comme le laissent deviner ce pitch et la bande-annonce, "<i>Janis et John</i>" est un premier film audacieux dans son intention. Et ses premières minutes augurent du meilleur, tant sur le fond que sur la forme. Pour son premier long métrage, Samuel Benchetrit imprime très rapidement sa marque. Sur fond d'une bande-son très <i>rock'n roll</i>, son film ambitionne de secouer son spectateur et de sortir des sentiers battus. Démarrant sur les chapeaux de roue, "<i>Janis et John</i>" n'arrive hélas pas à maintenir son allure jusqu'au bout. Il contient cependant de très jolis moments et de vraies tentatives, souvent réussies, d'aller vers quelque chose de neuf. Loin d'être aussi artificiel que certains films ayant voulu adopter ce ton très <i>rock'n roll</i>, "<i>Janis et John</i>" touche du doigt, et à plusieurs reprises, l'humanité de ses personnages, qu'on se prend à aimer, malgré leurs défauts. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikgLqmXe3UU0bjmCuX5csdwUXqJe96a0aCXpRtCzGd8YYgrDsqMalkF0mVGoycq8uWIPq3va3kObSkRwwIak3RB9jmd9GmYcjN0NxIHxxoytfaD-LjUf7LDbuvPHkkXxb-PQLhtMo2pGk/s1200/Janis+et+John+%2528Trintignant%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="786" data-original-width="1200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikgLqmXe3UU0bjmCuX5csdwUXqJe96a0aCXpRtCzGd8YYgrDsqMalkF0mVGoycq8uWIPq3va3kObSkRwwIak3RB9jmd9GmYcjN0NxIHxxoytfaD-LjUf7LDbuvPHkkXxb-PQLhtMo2pGk/s320/Janis+et+John+%2528Trintignant%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">La distribution qui donne vie aux personnages de ce conte <i>rock'n roll</i> est pour beaucoup dans le plaisir qu'on prend à le visionner. Qu'il s'agisse de la regrettée Marie Trintignant (dont c'est le dernier film et qui décéda avant sa sortie, dans les tragiques circonstances que l'on sait), de François Cluzet, de Sergi Lopez (remarquable) ou de Christophe Lambert (qui hérite d'un rôle tout en autodérision), tous sont remarquables et forment sans doute le plus bel atout de "<i>Janis et John</i>". Pour son premier long métrage, Samuel Benchetrit s'offre également la participation de Jean-Louis Trintignant, dans un rôle discret mais décisif. On pouvait imaginer pire. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Même s'il ne tient pas toujours la distance, "<i>Janis et John</i>" porte en lui une vraie audace et dispense un charme fort agréable (dû en grande partie à ses interprètes). Comédie à la fois barrée et douce-amère, ce premier film est probablement l'un des plus réussis de son auteur.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/pqBOlj_H03k" style="background-image: url(https://i.ytimg.com/vi/pqBOlj_H03k/hqdefault.jpg);" width="480"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-12480423916981925752021-02-22T08:00:00.004+01:002021-02-24T20:02:51.179+01:00Tout schuss (2016)<p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFTLbqGbH3bSQMP8iCU-t2uQ5-DCmcsOeWg0AUiixxk_jb42AGD1iR0N7YXvhNYhYeiLFYv9jFylxC0xQ9XcHrAowo516vYZnFNqliGeF0PisVU42jwk81YTKL8ZBKqg-WEQ47RDRPDco/s400/Tout+schuss.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="295" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFTLbqGbH3bSQMP8iCU-t2uQ5-DCmcsOeWg0AUiixxk_jb42AGD1iR0N7YXvhNYhYeiLFYv9jFylxC0xQ9XcHrAowo516vYZnFNqliGeF0PisVU42jwk81YTKL8ZBKqg-WEQ47RDRPDco/s320/Tout+schuss.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Pour tout vous dire, en regardant l'affiche de "<i>Tout schuss</i>", je me suis demandé si l'équipe derrière "<i><a href="http://deuxiemeseance.blogspot.fr/2017/07/a-fond-2016.html">A fond</a></i>" ne remettait pas le couvert : des titres proches, le même acteur principal et la volonté affichée d'un rire franc. En réalité, derrière "<i>Tout schuss</i>", on retrouve deux réalisateurs : François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard, déjà repérés pour le peu convaincant "<i><a href="https://deuxiemeseance.blogspot.com/2020/04/amities-sinceres-2012.html">Amitiés sincères</a></i>". En ces temps moroses où tout éclat de rire, voire le moindre sourire, est bon à prendre, pourquoi ne pas donner sa chance à ce duo ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbek03kUf2Je_RjkKUtfX0TeBxUMXTllP0T-GfTYLLMl_pdJXHVZX5r8TnE_0M8VqPf6shXDjz7LUssRUaaUgR__-4uNa3AtRC63238X1ptvCb6r0hUqKsIrYnrcC8EwV8QCHuX3U_bzA/s663/Tout+schuss+%2528p%25C3%25A8re+et+fille%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="369" data-original-width="663" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbek03kUf2Je_RjkKUtfX0TeBxUMXTllP0T-GfTYLLMl_pdJXHVZX5r8TnE_0M8VqPf6shXDjz7LUssRUaaUgR__-4uNa3AtRC63238X1ptvCb6r0hUqKsIrYnrcC8EwV8QCHuX3U_bzA/s320/Tout+schuss+%2528p%25C3%25A8re+et+fille%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Romancier à succès et père défaillant, Max Salinger fait peu de cas de sa fille et, lorsque celle-ci doit suivre sa mère loin de Paris (à Vierzon, autant dire le bout du monde), refuse de l'héberger. Quand il découvre que sa fille est partie en vacances de neige en emportant la clé USB sur laquelle est stocké son dernier roman. Max s'improvise donc accompagnateur lors de ce séjour au ski, mais il est loin d'avoir les compétences requises. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Au pitch énoncé ci-dessus, on devine sans mal le chemin que va prendre "<i>Tout schuss</i>" : la relation père-fille, totalement délabrée, doit être rétablie, fût-ce au prix de situations improbables et souvent comiques. Le problème avec "<i>Tout schuss</i>", c'est que les gags en question sont rarement efficaces et qu'ils volent souvent bas, très bas et se permettent des outrances qui ne font plus rire grand-monde (je suis prêt à parier que certains spectateurs auraient pu crier à la <i>grossophobie</i>, par exemple). En toute honnêteté, je crois que les moments les plus drôles du film sont tous dans la bande-annonce. Ce n'est hélas pas la première fois (ni sans doute la dernière) que ce symptôme frappe un film (souvent comique). </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIeFvv-D2EN1qeyee7wzUh78E-8mOXltUE9qmh42CqFYQwrkS9QIawbKR4wXKfpzIqIZzv4StzETxfUmXIgtjAF2D0SsN0LGjEM18TBWfmdGzdS9J1_Hh8_fy5kTZ17t7tBcsFMtsOHSY/s1400/Tout+schuss+%2528groupe%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="1400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIeFvv-D2EN1qeyee7wzUh78E-8mOXltUE9qmh42CqFYQwrkS9QIawbKR4wXKfpzIqIZzv4StzETxfUmXIgtjAF2D0SsN0LGjEM18TBWfmdGzdS9J1_Hh8_fy5kTZ17t7tBcsFMtsOHSY/s320/Tout+schuss+%2528groupe%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Un acteur en roue libre, aussi créatif soit-il, ça ne remplacera jamais un scénario consistant, même pour une comédie. Dans le cas présent, le verdict est sans appel : les gesticulations de José Garcia ne suffisent pas à faire rire. Et, en voulant aller <i>tout schuss</i>, le film oublie en chemin d'avoir un scénario digne de ce nom, qui pourrait faire office d'ossature à l'ouvrage. Le registre de la comédie n'autorise pas de produire simplement des séquences vaguement reliées entre elles. Il demande aussi une histoire avec un minimum de solidité et des personnages auxquels on peut s'attacher, ne serait-ce qu'un peu. Dans le cas de "<i>Tout schuss</i>", aucun de ces composants vitaux n'est présent. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Une fois visionné, "<i>Tout schuss</i>", malgré la présence de José Garcia, laisse un goût désagréable à son spectateur : pas drôle, souvent gênant, cette comédie qui semble en vouloir à ses personnages et joue à les maltraiter sans raison, dans le seul but de produire des gags qui tombent à plat, est à oublier, si possible. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/6moQsW7Kebg" width="320" youtube-src-id="6moQsW7Kebg"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-65363047803005395492021-02-17T08:00:00.011+01:002021-02-17T08:00:01.821+01:00Pas son genre (2013)<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjulYu41l4tjIgnr26t3AXmutwqYDxw4R0S_WMbeoJT8Jqm9CtJ0G1TUNA1835iP5q4FSey5zeGZq7zZb0nrD_qbMw9Hxglz9SqdNZWLHjyBjVOf1Qu25rAAuPiCu3fbTrNh5nCArG8RM/s1600/Pas+son+genre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1178" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjulYu41l4tjIgnr26t3AXmutwqYDxw4R0S_WMbeoJT8Jqm9CtJ0G1TUNA1835iP5q4FSey5zeGZq7zZb0nrD_qbMw9Hxglz9SqdNZWLHjyBjVOf1Qu25rAAuPiCu3fbTrNh5nCArG8RM/s320/Pas+son+genre.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Si on se fie à son affiche, "<i>Pas son genre</i>", de Lucas Belvaux, ressemble fort à une comédie romantique. Ce serait mal connaître ce cinéaste venu du nord, plus habitué à explorer les âmes qu'à se réfugier dans la facilité de la <i>romcom</i>. Avec, en tête d'affiche, la trop rare Emilie Dequenne, ce film eut un succès d'estime (comprenez par là qu'il ne déchaîna pas les foules). Histoire de vérifier que nous ne sommes pas passés à côté d'un joli film, voire d'une grande œuvre, penchons-nous un instant sur "<i>Pas son genre</i>". </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidc0dCVqfLsdTRfa185A7W9HhNaR5yFHczGLXTseM5epBMwO7S-Uhm8rvrqdhKwxsuZm82XQdhTb9ZGJmjTRviG-_V8zvw2C7H2cWDx_IYQyECMhV2Ve10cwMMqzKvFnGWq6yo2AKjL8w/s1600/Pas+son+genre+%2528Corbery+Dequenne%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidc0dCVqfLsdTRfa185A7W9HhNaR5yFHczGLXTseM5epBMwO7S-Uhm8rvrqdhKwxsuZm82XQdhTb9ZGJmjTRviG-_V8zvw2C7H2cWDx_IYQyECMhV2Ve10cwMMqzKvFnGWq6yo2AKjL8w/s320/Pas+son+genre+%2528Corbery+Dequenne%2529.jpg" width="320" /></a></div>Parisien dans l'âme, Clément, professeur de philosophie reconnu est affecté à Arras, où il ne connaît personne. Là-bas, alors qu'il erre, il tombe sous le charme de Jennifer, coiffeuse de profession, dont les affinités sont à mille lieues des siennes. Elle aime le karaoké et les journaux people, il s'intéresse à Kant et participe à des conférences de haut niveau. Les deux amants ont-ils un avenir ensemble ? Ou leurs différences sont-elles trop fortes ? </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">En adaptant le roman éponyme de Philippe Vilain, Lucas Belvaux n'ambitionnait sans doute pas de répondre à ces questions, mais avait l'immense mérite de les poser. Si "<i>Pas son genre</i>" était une véritable comédie romantique et respectait le cahier des charges du genre, les deux protagonistes finiraient pas vaincre leurs différences, au nom de l'Amour, celui qui met à bas les barrières et vainc tout. Seulement, comme je le disais en exergue, nous ne sommes pas, malgré ce que pourrait laisser penser l'affiche, dans une <i>romcom.</i> Loin de moi l'idée de vouloir déflorer la fin de l'histoire, mais vous aurez peu l'occasion de rire, ni même de sourire, en visionnant "<i>Pas son genre</i>". Lucas Belvaux, l'air de rien, pose de véritables questions, avec ce petit film plus malin qu'il n'y paraît. Peut-on aimer quelqu'un qui n'appartient pas à notre milieu social ? A-t-on un futur quand on vient de milieux diamétralement opposés ? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD335xO3nq96UjEEeekIkZkH12vKyuHzvf_U8F0xYntkY5BxSQdt2-jf6xU6v-GA6MQH_L9O8ilM_xzK4xvD79uhH7sbDhkR2f6ewnEH6pXkYGv4Y9rGl1PkR_-A4oRY35tk3XK67Ptvo/s1600/Pas+son+genre+%2528Dequenne+Corbery%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="1600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD335xO3nq96UjEEeekIkZkH12vKyuHzvf_U8F0xYntkY5BxSQdt2-jf6xU6v-GA6MQH_L9O8ilM_xzK4xvD79uhH7sbDhkR2f6ewnEH6pXkYGv4Y9rGl1PkR_-A4oRY35tk3XK67Ptvo/s320/Pas+son+genre+%2528Dequenne+Corbery%2529.jpg" width="320" /></a></div>Questionnant sans torturer (on l'en remercie au passage), le réalisateur belge donne surtout à ses acteurs l'occasion de livrer deux jolis numéros, chacun dans leur style. Avant de la mettre en scène dans le très militant "<i>Chez nous</i>", Lucas Belvaux offre ici un beau rôle, souvent poignant, à Emilie Dequenne, qui n'était pourtant pas le premier choix du réalisateur. On imagine cependant mal le personnage central de "<i>Pas son genre</i>" incarné par une autre interprète, tant elle est spontanée et donne à son rôle l'épaisseur nécessaire. Face à elle, Loïc Corbery, tout en retenue et en intériorité, est également une belle surprise. </div><p style="text-align: justify;">On pourra regretter que "<i>Pas son genre</i>" fasse un peu de sur-place dans sa dernière partie, laissant l'impression qu'il s'agit de remplissage. Le film aurait probablement gagné à être un peu plus court, mais produit cependant son petit effet, à base de charme et d'amertume à la fois. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/vxRDBNU_RAs" width="480"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-4408409705097435202021-02-12T08:00:00.004+01:002021-02-12T08:03:29.538+01:00Le bonheur de Pierre (2009)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ5q4jYBkZljPXl9udPSao0f_Ke1-00Xe-3toaNDVRHqemIbV98bcU4uhCeVXty-BQCxyLRbScth4bPe2pjcoU6jRWfS1_3QvXSgSRzb-c-3yNR94J3LTe0qP-ijYcunhYrRo_Izjuwmo/s800/Le+bonheur+de+Pierre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ5q4jYBkZljPXl9udPSao0f_Ke1-00Xe-3toaNDVRHqemIbV98bcU4uhCeVXty-BQCxyLRbScth4bPe2pjcoU6jRWfS1_3QvXSgSRzb-c-3yNR94J3LTe0qP-ijYcunhYrRo_Izjuwmo/s320/Le+bonheur+de+Pierre.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pierre Richard fait partie de ces acteurs qui composent mon paysage cinématographique et j'ai pour lui une véritable tendresse (parfois teintée d'indulgence quant aux films où il joue). Aussi, quand le grand blond du cinéma français est à l'affiche d'un long métrage passé incognito lors de sa sortie, je ne peux m'empêcher d'y jeter un œil. Cette fois, c'est un film québécois, réalisé par Robert Ménard, qui le mettait en vedette : "<i>Le bonheur de Pierre</i>", où l'acteur débarquait dans les paysages enneigés les plus francophones d'Amérique du nord. A défaut de véritable voyage, en ces temps troublés, embarquons avec lui !</div><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir2Tjyus9sm44ZMJ7_3XJRoWJmuklAtfuPcvucDZBjqCkYRfY-ZjLftY5hLUwvVoagtnLErV6KqYQh3ixI82FFvD3W4Idy4GE5RGz-IlVL337yLF3vei0lDurz9yoIK33QRx_zKkP7-8g/s1023/Le+bonheur+de+Pierre+%2528accueil%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="682" data-original-width="1023" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEir2Tjyus9sm44ZMJ7_3XJRoWJmuklAtfuPcvucDZBjqCkYRfY-ZjLftY5hLUwvVoagtnLErV6KqYQh3ixI82FFvD3W4Idy4GE5RGz-IlVL337yLF3vei0lDurz9yoIK33QRx_zKkP7-8g/s320/Le+bonheur+de+Pierre+%2528accueil%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Le bonheur de Pierre n'est pas dans le pré, il se situe quelque part au Québec, il en est persuadé. Quand feue sa tante lui lègue une auberge de l'autre côté de l'Atlantique, Pierre, physicien quantique n'hésite pas et, entraînant avec lui sa fille, Parisienne pure et dure, s'installe à Sainte-Simone du Nord. Mais, en débarquant sur la terre québécoise, Pierre va déchanter : pour réaliser son rêve, il va devoir affronter plus d'un obstacle, à commencer par les habitants de Sainte-Simone, qui voient d'un mauvais œil son arrivée. </div><p></p><p></p><p style="text-align: justify;">Passé quelques scènes d'introduction, puis passé le temps d'adaptation nécessaire pour comprendre sans mal les dialogues (à moins d'être déjà familier avec l'accent de nos adorables cousins québécois), "<i>Le bonheur de Pierre</i>" déroule son fil, souvent de couleur blanche. Reçu fraîchement à Sainte-Simone, Pierre et sa fille vont devoir se faire accepter, apprécier, voire aimer, dans ce petit village où l'on ne veut pas d'eux. Les raisons du rejet étant bien artificielles, on devine sans mal qu'elles cèderont sous les coups des sentiments. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0mIqUkCFmeLBaF3oGf2LeXJVxal8pCWcAVYI7bsVYcVqK1mgFGESWimeroWBT3dz_i3F0jCTAURysu3pTYhOcXKh6hR-45ILdDirboP_W9g3rFqntrQof0B1nhdoPO2XeVCYf3HSbC-E/s1023/Le+bonheur+de+Pierre+%2528Richard+Testud%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="682" data-original-width="1023" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0mIqUkCFmeLBaF3oGf2LeXJVxal8pCWcAVYI7bsVYcVqK1mgFGESWimeroWBT3dz_i3F0jCTAURysu3pTYhOcXKh6hR-45ILdDirboP_W9g3rFqntrQof0B1nhdoPO2XeVCYf3HSbC-E/s320/Le+bonheur+de+Pierre+%2528Richard+Testud%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Le coup de l'étranger qui a du mal à se faire accepter dans un nouveau cadre, le cinéma nous l'a déjà fait, avec plus ou moins de bonheur. De "<i>Tarzan à New-York</i>" à "<i>Bienvenue chez les chtis</i>" (oui, je sais, j'invoque des extrêmes). En filigrane, plus ou moins visible, de ce type de film, se lisent de beaux et grand principes, de ceux qui incitent l'humanité à se réconcilier (elle fait la sourde oreille, la bougresse). "<i>Le bonheur de Pierre</i>" ne fait pas exception à la règle et l'on pourrait se satisfaire de son visionnage, pour peu qu'on se montre particulièrement peu exigeant. Mais le film de Robert Ménard se contente de son idée de départ et la déroule paresseusement, en usant et abusant de clichés et de poncifs, et n'étant que rarement amusant et finalement jamais drôle. Alors que le principe de ce type de comédie est de faire s'entrechoquer les personnalités pour mieux les rapprocher, en provoquant le rire, il ne parvient que rarement à provoquer ces étincelles salutaires. </div><p></p><p style="text-align: justify;">Malgré l'immense tendresse que j'éprouve pour Pierre Richard, il faut bien reconnaître que le grand blond du cinéma français a été mal inspiré de s'engager dans cette entreprise. Se démenant dans quasiment toutes les scènes où il apparaît, il fait de son mieux mais ne réussit hélas pas à sauver le film. Quant à Sylvie Testud, dans le rôle de la fille de Pierre, elle est vite agaçante en Parisienne hystérique. Il faut reconnaître qu'elle aura rarement été aussi agaçante. Derrière eux, la population de Sainte-Simone est incarnée par des comédiens qui font de leur mieux, mais n'arrivent pas non plus à éviter les écueils.</p><p style="text-align: justify;">Même s'il s'aventurait sur un terrain déjà maintes fois parcouru par le cinéma, "<i>Le bonheur de Pierre</i>" aurait pu s'avérer plus fin, et sans doute plus efficace. Se revendiquant du <i>feel good movie</i>, il ne réussit pas à accomplir sa profession de foi. C'est bien dommage, car on aurait aimé aimer cette ballade québécoise aux côtés de Pierre Richard. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/12_RwgPuzUs" width="320" youtube-src-id="12_RwgPuzUs"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-67218544687411511602021-02-07T08:00:00.004+01:002022-03-02T12:07:25.631+01:00Le doudou (2018)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifhtyFlLqvqxzJf_VSoKGIh2VXNMowljO2IXALeBGJGdOUD9ujpgQ54kFGmKVPOK1FLO0VwkcPbZLXTbSzLzfpjY-78fPacbWguvoijwNh95TDa9e3wt1__ijM9q0Tx8tlXEk3cydL1DI/s643/Le+doudou.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="643" data-original-width="474" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifhtyFlLqvqxzJf_VSoKGIh2VXNMowljO2IXALeBGJGdOUD9ujpgQ54kFGmKVPOK1FLO0VwkcPbZLXTbSzLzfpjY-78fPacbWguvoijwNh95TDa9e3wt1__ijM9q0Tx8tlXEk3cydL1DI/s320/Le+doudou.jpg" /></a></div><p style="text-align: justify;">Autrefois, la comédie française était souvent synonyme de qualité, à moins qu'à l'instar de beaucoup de morceaux du passé, elle ait été enjolivée par le temps qui passe. Toujours est-il que j'ai eu maintes fois l'occasion de me lamenter dans ces colonnes de la pauvreté, voire de la vacuité des films récents revendiquant ce registre. Comme pour en avoir le coeur net, je persiste cependant à visionner des comédies récentes (à petite dose, cela dit) : l'autre soir, une certaine chaîne diffusait (en le tronçonnant à coup de spots publicitaires) un film qu'elle avait co-produit : "<i>Le doudou</i>", avec en tête d'affiche le très <i>bankable</i> Kad Merad et le jeune Malik Bentalha, allait-il faire honneur à la comédie française ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSdOEOyRucQywWh75dFhF3ucCGjOc2iArPQ6OCh1i8FC8f3HWR5C0Mj_JluTDg84Eqz7LbO-cvKQjz6tThExpT-j61sqLs80dtkvvAmRsXKQHml2IHL0f2ABOO6OYXGYBy_8SiC8E14lA/s1200/Le+doudou+%2528Merad+Bentalha%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="1200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSdOEOyRucQywWh75dFhF3ucCGjOc2iArPQ6OCh1i8FC8f3HWR5C0Mj_JluTDg84Eqz7LbO-cvKQjz6tThExpT-j61sqLs80dtkvvAmRsXKQHml2IHL0f2ABOO6OYXGYBy_8SiC8E14lA/s320/Le+doudou+%2528Merad+Bentalha%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Parce que sa fille a perdu son doudou à l'aéroport de Roissy, Michel a affiché là-bas des pancartes promettant récompense contre l'ours en peluche égaré. Responsable des chariots dans cette immense structure, Soufiane flaire la bonne affaire et contacte Michel, pour lui soutirer la prime. Tous deux vont bientôt se retrouver à remonter la piste du doudou perdu. Ils ne sont pas au bout de leurs peines.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Il n'y a rien de surprenant, dans le pitch de "<i>Le doudou</i>", ni dans son traitement : deux personnages que tout oppose se trouvent obligés d'accomplir une tâche, malgré les obstacles qui se dressent sur leur chemin. On pourrait logiquement s'attendre à ce que le pseudo-<i>buddy-movie</i> qui nous est servi s'alimente des différences entre les deux protagonistes pour nous faire rire. Ce n'est pas l'option que choisissent Philippe Mechelen et Julien Hervé, les deux co-réalisateurs (et co-scénaristes aussi), qui préfèrent miser sur les situations auxquelles leurs héros sont confrontés pour générer des gags. Il apparaît vite que ce choix n'était pas judicieux : on a vite l'impression d'assister à une succession de sketches, pas toujours heureux et souvent pas drôles du tout, chacun étant destiné à amener le suivant, souvent laborieusement.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqWDDIMac3uaBDzmF0_HUzUojzkpRBYWV3spDLK8MujiAKXCIU4DIz_E6_lAbYX5VUKWBtd1e41H9vYlJh7nKWXskYfYKdcPScMxbpiTEetk51NCbauurb7dsEZqsxwsHJ-JAQk1BiUpM/s1125/Le+doudou+%2528Bentalha+Merad%2529.png" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="612" data-original-width="1125" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqWDDIMac3uaBDzmF0_HUzUojzkpRBYWV3spDLK8MujiAKXCIU4DIz_E6_lAbYX5VUKWBtd1e41H9vYlJh7nKWXskYfYKdcPScMxbpiTEetk51NCbauurb7dsEZqsxwsHJ-JAQk1BiUpM/s320/Le+doudou+%2528Bentalha+Merad%2529.png" width="320" /></a>L'un des ressorts de la comédie réside dans ses personnages : "<i>Le doudou</i>" oublie ce pré-requis et,<br /> d'emblée, se condamne à l'échec. Si Malik Bentalha s'en sort à peu près avec les honneurs, il est difficile d'en dire autant de Kad Merad, dont le personnage a autant d'épaisseur qu'un billet d'avion et aucune personnalité. Endossant un rôle de clown blanc, tout en en oubliant la pétillance attendue, il ne convainc que rarement. C'est d'autant plus dommage que cet acteur a fait ses preuves dans d'autres registres (je songe à la superbe série "<i>Baron Noir</i>", où il était magistral).</p><p style="text-align: justify;">Pour ce qui est d'une comédie efficace (c'est-à-dire qu'elle permet d'oublier un instant la morosité et de dérouiller un peu les zygomatiques), on repassera : "<i>Le doudou</i>" est un énième modèle de film du dimanche soir, coproduit par TF1 et destiné à remplir la juteuse tranche horaire dominicale. Cette mission-là est accomplie, mais celle d'apporter un peu de rire dans les foyers ne l'est pas. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/OLmqASd1WnI" width="320" youtube-src-id="OLmqASd1WnI"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-56597557882368957952021-02-02T08:00:00.009+01:002021-02-02T14:27:45.792+01:00Extrêmement fort et incroyablement près (2011)<p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ELMc8nMzclnwDFNiTiaiHf4jv5d-ezzUfc3_5HDMydJJeTvyhzVpL0AEM-kYUx88ol5nUdvasYYWLOFQkZnOjUYaPfziwCAG56TzXyn-0rlRDWi6qlC5h2jWMBNScMoJTan5xKCJAdE/s800/Extremement+fort+et+incroyablement+pr%25C3%25A8s.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ELMc8nMzclnwDFNiTiaiHf4jv5d-ezzUfc3_5HDMydJJeTvyhzVpL0AEM-kYUx88ol5nUdvasYYWLOFQkZnOjUYaPfziwCAG56TzXyn-0rlRDWi6qlC5h2jWMBNScMoJTan5xKCJAdE/s320/Extremement+fort+et+incroyablement+pr%25C3%25A8s.jpg" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Pour beaucoup, le XXIème siècle commença avec l'effondrement des tours du World Trade Center. L'événement marqua ceux qui y assistèrent, de près ou de loin et, bien des années plus tard, nous continuons de ressentir les échos de cette journée pas comme les autres. La fiction s'est emparée du sujet, mais rares sont les films qui ont osé évoquer de façon directe le 11 septembre. En adaptant le roman "<i>Extrêmement fort et incroyablement près</i>", Stephen Daldry (qui mit en scène "<i>Billy Elliot</i>", entre autres) fut l'un des premiers cinéastes à se pencher sur le sort de ceux qui perdirent un proche quand les tours disparurent. Qualifié par un critique<span style="font-size: xx-small;">(1)</span> de "<i>plus mauvais film nommé aux Oscars", "Extrêmement fort et incroyablement près</i>" n'eut guère de succès à sa sortie.</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixSIaiCKHT8L7qXk3R9HCW9HlWezeLb9chwxksCGB75gkgfg7KsN2v9ydTKQummG6IvQhlnXoYgCq7odx5y_1lCWFkmwqc5ZeQvZo9jg9yeXsCCggMcCT2TTSejxozXlxc0tIIhomUuDw/s1200/Extremement+fort+et+incroyablement+pr%25C3%25A8s+%2528Hanks%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="798" data-original-width="1200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixSIaiCKHT8L7qXk3R9HCW9HlWezeLb9chwxksCGB75gkgfg7KsN2v9ydTKQummG6IvQhlnXoYgCq7odx5y_1lCWFkmwqc5ZeQvZo9jg9yeXsCCggMcCT2TTSejxozXlxc0tIIhomUuDw/s320/Extremement+fort+et+incroyablement+pr%25C3%25A8s+%2528Hanks%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Le père d'Oskar est exceptionnel. Ce petit New-Yorkais d'une dizaine d'années pas tout à fait comme les autres reçoit chaque jour de belles leçons de vie de sa part. </div><div style="text-align: justify;">Mais le père d'Oscar était, le mardi 11 septembre 2001, dans une des tours du World Trade Center et n'est pas revenu à la maison ce jour-là. Alors, parce qu'il trouve par hasard une clé dans les affaires de son père, Oscar va tenter de trouver ce qu'elle ouvre, quitte à interroger des centaines de personnes. Les rencontres que fera Oskar vont le changer, à tout jamais. </div><p></p><p style="text-align: justify;">En adaptant le roman de Jonathan Safran Foer, Stephen Daldry, sans doute missionné par ses producteurs, s'est vu confier un bien lourde charge : rester digne, tout en réussissant à émouvoir. La tâche était malaisée, certes, mais pas impossible : la plaie restée ouverte du "pire jour" (pour reprendre le vocabulaire du film) pouvait être l'objet d'un récit, pour peu que ce dernier soit habile. Hélas, il semblerait que Daldry, pourtant convaincant dans ses précédentes réalisations, n'ait pas réussi à atteindre le but fixé. Avec les plus nobles intentions, "<i>Extrêmement fort et incroyablement près</i>" reste englué dès le départ et ne décolle jamais. Forcé de suivre le jeune héros du film, qui n'attire finalement que peu l'empathie malgré l'épouvantable drame qu'il a vécu, le spectateur peut vite se réfugier dans la seule consolation qui lui reste : visiter quelques morceaux de la Grosse Pomme par film interposé.</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiad19uA4314lHVOJy1p6Waf4-BDSZh6W-h8ZVwFecoGGQb9Zt2oRr1m1suHF0RhHUO9K6aYlT83wT94GW-dVkNoxR7MZdTbZd6mZdGOGoNtb5bPACLDUsGBQqa5uTIWFnUj3zP50-LN64/s1280/Extremement+fort+et+incroyablement+pr%25C3%25A8s+%2528enfant%2529.jpg" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiad19uA4314lHVOJy1p6Waf4-BDSZh6W-h8ZVwFecoGGQb9Zt2oRr1m1suHF0RhHUO9K6aYlT83wT94GW-dVkNoxR7MZdTbZd6mZdGOGoNtb5bPACLDUsGBQqa5uTIWFnUj3zP50-LN64/s320/Extremement+fort+et+incroyablement+pr%25C3%25A8s+%2528enfant%2529.jpg" width="320" /></a>Il y a nombre d'éléments qui viennent plomber "<i>Extrêmement fort et incroyablement près</i>". Qu'il s'agisse de l'interprétation du jeune Thomas Horn, souvent dans l'excès (et son doublage en version française n'arrange rien), de la surenchère de pathos ou même de l'utilisation abusive de la musique (pourtant une belle partition du grand Alexandre Desplat) et, surtout, un scénario qui fait la part (trop) belle à son petit héros, plus agaçant qu'attachant. Faute de s'attacher à celui sur qui tout le film repose, ceux qui visionneront ce film finalement pas très crédible.</p><p></p><p style="text-align: justify;">On pourra imaginer que la production de ce film fut hâtée par le désir de le sortir pour le dixième anniversaire des attentats (promesse finalement non tenue) et par une démarche laissant perplexe : entre hommage aux victimes et appel à la résilience, "<i>Extrêmement fort et incroyablement près</i>" ne coche finalement aucune des cases du registre. Quand on finit par quitter Oskar et le laisser faire son deuil, on se sent soulagé (même si un peu honteux), parce qu'il faut bien dire qu'il est souvent horripilant. Sur un sujet des plus sensibles, Stephen Daldry, qu'on avait connu plus inspiré (notamment avec "<i>The hours</i>"), échoue dans sa mission. "<i>Extrêmement fort et incroyablement près</i>", disait l'affiche. On pourrait y ajouter "<i>Très moyennement réussi</i>". </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/fneezPnnywc" width="320" youtube-src-id="fneezPnnywc"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">(1) Xan Brooks dans les colonnes de <i>The Guardian</i> (<a href="https://www.theguardian.com/film/2012/feb/23/oscars-extremely-loud-incredibly-close">https://www.theguardian.com/film/2012/feb/23/oscars-extremely-loud-incredibly-close</a>)</span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-55345623885054360742021-01-28T08:00:00.005+01:002021-01-29T15:40:10.329+01:00Bright Star (2009)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRQCAeKP6s2OGEqPVUMjT9psIlb53G79yyb8dTFZMPNzuKNuCdMmVJff9nQLwPS_SiYJX9rzPB1EUu6yi_vPreoaJiqnbbugPyCH9KITFzd6aKJLnl5DN-ciUPfHmuPm6aPjLrxgYcyyI/s727/Bright+star.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="727" data-original-width="535" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRQCAeKP6s2OGEqPVUMjT9psIlb53G79yyb8dTFZMPNzuKNuCdMmVJff9nQLwPS_SiYJX9rzPB1EUu6yi_vPreoaJiqnbbugPyCH9KITFzd6aKJLnl5DN-ciUPfHmuPm6aPjLrxgYcyyI/s320/Bright+star.jpg" /></a></div><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;">La réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion, qui triompha avec "<i>La leçon de piano</i>" est connue pour l'esthétique remarquable de ses longs métrages et l'intelligence de ceux-ci. Pour autant, ses films sont souvent catalogués et échappent, à leur corps défendant, au grand succès public. il y a une dizaine d'années, "<i>Bright Star</i>", réalisé par elle, narrait l'histoire d'amour du poète John Keats. Amateurs d'histoires romantiques, de films en costumes et de belles images, ce film est-il pour vous ?</p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0YdcnNhHMSi4EqePDnN43PjpN1bJbetTNHvzJviCkGbLAHKO_fS2EghhNv9Z5iukrGMsA755gLOEzG37XfeRajD2wqcj2x42DsuR2rrBx-_Z5MyycZynomgWauylSB5Yd7p5aAUL_UYQ/s1280/Bright+star+%2528soeurs%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="762" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0YdcnNhHMSi4EqePDnN43PjpN1bJbetTNHvzJviCkGbLAHKO_fS2EghhNv9Z5iukrGMsA755gLOEzG37XfeRajD2wqcj2x42DsuR2rrBx-_Z5MyycZynomgWauylSB5Yd7p5aAUL_UYQ/s320/Bright+star+%2528soeurs%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Londres, début du XIXème siècle : le jeune poète John Keats n'est pas encore reconnu et loge chez son ami Brown. Ils ont pour voisine Fanny Brawne, une jeune fille élégante que la poésie ne semble pas impressionner. Pourtant, peu à peu, entre Keats et elle, va naître un étrange sentiment, auquel ils ne s'attendaient pas. Entre amour, désir et bientôt passion indéfectible, les deux jeunes gens vont devoir vaincre maints obstacles avant de pouvoir s'aimer. </div><p></p><p style="text-align: justify;">A l'instar de ce que Jane Campion nous avait déjà offert dans le superbe "<i>La leçon de piano</i>", elle livre ici un film d'une très grande beauté formelle. C'est ce qui saute aux yeux lors du visionnage de "<i>Bright star</i>" : chaque plan est remarquablement travaillé, à l'image de ces toiles dans lesquelles l'œil pourrait se perdre durant des heures. L'écrin que la réalisatrice offre à l'histoire romantique et dramatique de Fanny et John est de ceux qui s'apprécient sur un grand écran et évoque quelques-unes des plus belles réussites du genre (je songe notamment à "<i>Barry Lyndon</i>", l'un des mètres-étalon dans la catégorie). </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEv1f-V-fICsVai8mC8ZbLnWEDRAVN0k_a2eS20963zZveO9u0yLWuZKoTGDoDa4v5P0dzc8YKO1MYv8X7evxBHVN5CVjgGa0pGFZ5wEo1dzyWvb2Stb6AG5ee2heQoJSWtqYzCzdt8_Y/s1600/Bright+star+%2528couple%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1597" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEv1f-V-fICsVai8mC8ZbLnWEDRAVN0k_a2eS20963zZveO9u0yLWuZKoTGDoDa4v5P0dzc8YKO1MYv8X7evxBHVN5CVjgGa0pGFZ5wEo1dzyWvb2Stb6AG5ee2heQoJSWtqYzCzdt8_Y/w199-h200/Bright+star+%2528couple%2529.jpg" width="199" /></a></div><div style="text-align: justify;">Comme souvent quand la forme est sublime, le fond peut sembler moins convaincant. Dans le cas, présent, ce déséquilibre est vérifié (mais dans une moindre mesure, comparé à certains films). S'il fallait en pointer les défauts, c'est du côté du scénario que "<i>Bright star</i>" montre ses (rares) faiblesses. La passion amoureuse, rarement aussi bien décrite au cinéma que dans cette romance pré-victorienne, est de celle qui s'installent lentement et se déroulent avec une langueur qui peut agacer. </div><p></p><p></p><div style="text-align: justify;">Alors, oui, "<i>Bright star</i>" est un beau film sur l'amour romantique et rarement le désir a été filmé avec <span style="text-align: left;">autant de grâce. Mais son rythme, particulièrement lent, et sa longueur pourront décontenancer certains spectateurs et les laisser sur le bord du chemin. D'autres se réjouiront de suivre cette histoire, d'autant plus qu'on y est guidé par Abbie Cornish, lumineuse dans le rôle de Fanny et dont la prestation éclipse bien souvent celle de Ben Wishaw. </span></div><p></p><p style="text-align: justify;">De "<i>Bright star</i>", on retiendra surtout l'impeccable maîtrise de son art dont Jane Campion fait ici la démonstration. Le seul regret qu'on peut émettre après le visionnage de "<i>Bright star</i>" est sans doute que sa beauté plastique éclipse presque tout le reste.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/X0nx5Iu6KQo" width="320" youtube-src-id="X0nx5Iu6KQo"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-8114904876023827320.post-45361505511824578592021-01-23T08:00:00.007+01:002021-01-23T08:00:01.309+01:00Mary (2015)<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrnu0OYNG-i7RxVKpXRveggcTaPydnxE_k8Pljg1xvpHix6mXzfqiVJGUOm-eVEhydydBuYWBwExbGDzyY8tFw3sYSEUGo5302EvSayaYU8oLIzZNvoDyNRDPHaO1gAP0g5n5QWl8NicU/s1600/Mary.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1175" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrnu0OYNG-i7RxVKpXRveggcTaPydnxE_k8Pljg1xvpHix6mXzfqiVJGUOm-eVEhydydBuYWBwExbGDzyY8tFw3sYSEUGo5302EvSayaYU8oLIzZNvoDyNRDPHaO1gAP0g5n5QWl8NicU/s320/Mary.jpg" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;">Réalisateur remarqué du joli "<i>500 jours ensemble</i>" et récupéré depuis par la grosse machine Marvel, Marc Webb s'est offert un intermède, entraînant avec lui Chris Evans (alias Captain America) pour nous narrer "<i>Mary</i>". Loin des héros en collants et des films parfois dégoulinants d'effets spéciaux, ce petit film ("<i>Gifted</i>", dans sa version originale) n'a pas eu l'audience des autres films de Marc Webb, n'en ayant pas non plus l'ambition. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi44xDKJSoXKrM9ipZjQslL_qrbdwVuNb5hEKLOc7FPDbt6UX4al5L7CFhi9Sm_LZf8PPnZ72t2YbxsyxOm0LjU13TRSVyIqi_sH337nR6Ey8QWgJJNlx0TTp-upiFIw5tOq0kIL2vsrSU/s780/Mary+%2528petite%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="439" data-original-width="780" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi44xDKJSoXKrM9ipZjQslL_qrbdwVuNb5hEKLOc7FPDbt6UX4al5L7CFhi9Sm_LZf8PPnZ72t2YbxsyxOm0LjU13TRSVyIqi_sH337nR6Ey8QWgJJNlx0TTp-upiFIw5tOq0kIL2vsrSU/s320/Mary+%2528petite%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Mary a sept ans et est surdouée, pour tout ce qui concerne les mathématiques. Sans doute cela lui vient il de sa mère, qui s'est donnée la mort alors qu'elle n'avait que six mois. Mary vit avec son oncle, Franck, qui l'aime plus que tout, et va dans une école "normale", où elle donne parfois du fil à retordre à son institutrice. Mais Mary est-elle à sa place ? Ne lui faudrait-il pas intégrer une école spécialisée ? Ne mérite-t-elle pas de vivre dans un cadre plus confortable que la modeste maison de Franck?</div><p></p><p style="text-align: justify;">Loin des exploits de Spider-Man et de ses confrères, "<i>Mary</i>" est un film à hauteur d'homme, voire d'enfant, puisque c'est autour de la petite Mary et de son oncle que tourne l'intrigue. Et elle est maigrelette, l'intrigue en question, mais ce n'est pas là que se trouve la richesse de "<i>Mary</i>". Si ce film vaut le détour (et, à mes yeux, il le mérite largement), c'est parce qu'il a le mérite d'aborder des sujets que le cinéma grand public évite avec soin. Le sort de cette petite fille, trop intelligente, mais déjà fort secouée par la vie, est au centre de "<i>Mary</i>" et vaut qu'on s'y attarde. </p><p style="text-align: justify;">Malgré un enjeu plutôt mince, on se prend d'intérêt pour "<i>Mary</i>", pour peu qu'on aie envie (ou besoin) d'une histoire à échelle humaine, sans pathos, mais avec une véritable tendresse pour ses personnages. Aucun d'entre eux n'est parfait (y compris la petite héroïne) : ils sont simplement humains, parfois dépassés, se trompent souvent, mais continuent d'avancer, tant bien que mal, sur le chemin qu'ils tracent ou qu'on trace pour eux. </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP7d5h8kLVCDQ_3lP9u-s2ozWFVgWKJxSYyxiP7CoXwxgR7lgk6K0dDPnO_3fR34K1s_f86G8wZqZHkoIrsLe4gtyRwPhgB1NX7G54nXmgUpbE-iPreBaErBy7FN8Kex964Dgd9nA-9sQ/s1024/Mary+%2528%25C3%25A9cole%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="684" data-original-width="1024" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP7d5h8kLVCDQ_3lP9u-s2ozWFVgWKJxSYyxiP7CoXwxgR7lgk6K0dDPnO_3fR34K1s_f86G8wZqZHkoIrsLe4gtyRwPhgB1NX7G54nXmgUpbE-iPreBaErBy7FN8Kex964Dgd9nA-9sQ/s320/Mary+%2528%25C3%25A9cole%2529.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">La prestation de ses interprètes, et particulièrement de la petite McKenna Grace, d'une fraîcheur et <span style="text-align: left;">d'une spontanéité remarquables, est pour beaucoup dans le charme qui se dégage de "</span><i style="text-align: left;">Mary</i><span style="text-align: left;">". L'épatante Octavia Spencer (vue aussi dans le très bon "</span><i style="text-align: left;">Les figures de l'ombre</i><span style="text-align: left;">") donne une énergie folle aux quelques scènes où elle apparaît, tandis que Chris Evans, débarrassé de sa combinaison de Captain America, montre une belle sobriété dans le rôle de l'oncle parfois dépassé, toujours aimant. Jenny Slate, dans celui de l'institutrice apprenant de sa petite élève autant qu'elle lui enseigne, est également pour beaucoup dans le charme qui se dégage du film</span></div><p></p><p style="text-align: justify;">On pourra regretter que "<i>Mary</i>" s'englue par moments dans des séquences judiciaires qui l'alourdissent inutilement et que ce joli petit film frôle parfois le mélodrame tire-larmes, mais l'ensemble est plutôt réussi et souvent touchant. Malgré un sujet qui pourrait faire qu'on passe à côté de ce petit film, "<i>Mary</i>" dispose d'un vrai charme, en grande partie venu de ses interprètes. .Voilà (encore) une belle surprise venu de la frange la moins tapageuse du cinéma américain.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/tI01wBXGHUs" width="320" youtube-src-id="tI01wBXGHUs"></iframe></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>Laurenthttp://www.blogger.com/profile/01148911149515096586noreply@blogger.com6