J'avoue un petit faible pour la littérature policière venue d'Islande. Alors, quand l'occasion s'est présentée de visionner un film venue de ce morceau de terre, je n'ai guère hésité. Sous le titre français de "Les fantômes du passé" (alias "Eg man pig" en Islandais, ou "I remember you" pour les pays anglo-saxons, allez vous y retrouver avec ces titres), se profilait donc l'adaptation d'un roman d'Yrsa Sigurðardóttir, mêlant thriller et épouvante. Pourquoi pas, après tout ?
Quelque part, en Islande, une femme se pend dans une église. En enquêtant sur son passé, Freyr, psychiatre, dont le fils a disparu trois ans plus tôt, découvre que cette suicidée n'était pas étrangère à cette disparition.
Non loin de là, trois jeunes gens décident de rénover une vieille maison abandonnée, située dans un village déserté faute d'activité industrielle, avant de se rendre compte que les lieux abritent une présence. Et si ces faits étaient liés entre eux ?
Quelque part, en Islande, une femme se pend dans une église. En enquêtant sur son passé, Freyr, psychiatre, dont le fils a disparu trois ans plus tôt, découvre que cette suicidée n'était pas étrangère à cette disparition.
Non loin de là, trois jeunes gens décident de rénover une vieille maison abandonnée, située dans un village déserté faute d'activité industrielle, avant de se rendre compte que les lieux abritent une présence. Et si ces faits étaient liés entre eux ?
Au bout de quelques scènes, on comprend que "Les fantômes du passé" utilise deux intrigues qui finiront par se croiser mais que la route sera faite de douleurs, parce que les personnages charrient tous un passé compliqué. Il est question de deuil, surtout, dans ce film froid comme le vent qui souffle sur les paysages islandais (remarquables décors de film, soit dit en passant).
Hélas, dans son traitement, "Les fantômes du passé" est souvent peu clair et déséquilibré. Les
motivations du psychiatre qui accompagne les enquêteurs, par exemple, sont mieux explicitées que celle des jeunes gens venus restaurer une maison, envers et contre tout, malgré les multiples fêlures existantes dans leurs existences. Óskar Thór Axelsson, réalisateur et coscénariste du film, a un véritable talent de mise en scène, mais livre un long métrage parfois bancal. C'est d'autant plus dommage que les acteurs sont souvent très convaincants, Jóhannes Haukur Jóhannesson en tête.
Par ses maladresses, "Les fantômes du passé", s'il peut séduire par ses décors, son ton et son casting, échoue à réussir dans l'exercice de style qu'il s'impose. Pas franchement désagréable, mais sans rien de surprenant, ce film venu d'une contrée à la production cinématographique rare peut laisser froid.
motivations du psychiatre qui accompagne les enquêteurs, par exemple, sont mieux explicitées que celle des jeunes gens venus restaurer une maison, envers et contre tout, malgré les multiples fêlures existantes dans leurs existences. Óskar Thór Axelsson, réalisateur et coscénariste du film, a un véritable talent de mise en scène, mais livre un long métrage parfois bancal. C'est d'autant plus dommage que les acteurs sont souvent très convaincants, Jóhannes Haukur Jóhannesson en tête.
Par ses maladresses, "Les fantômes du passé", s'il peut séduire par ses décors, son ton et son casting, échoue à réussir dans l'exercice de style qu'il s'impose. Pas franchement désagréable, mais sans rien de surprenant, ce film venu d'une contrée à la production cinématographique rare peut laisser froid.
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