Ce week-end entre amis n'était pas une bonne idée. Déjà, peu avant Ruiflec, leur destination, ça partait mal puisque les passagers du premier véhicule ont tous disparu. Ceux du deuxième ont atteint le fameux village, totalement désert, pour se rendre compte que les ombres, là-bas, cachent quelque chose.
Et si ce village leur voulait du mal ?
Peu à peu, ceux qui n'ont pas disparu vont découvrir que les lieux sont au cœur d'une étrange malédiction...
Et si ce village leur voulait du mal ?
Peu à peu, ceux qui n'ont pas disparu vont découvrir que les lieux sont au cœur d'une étrange malédiction...
Quand j'évoquais, en introduction, d'illustres aînés (et en particulier le très beau "Labyrinthe de Pan"), la référence à ces futurs classiques saute aux yeux lors du visionnage du "Village des ombres". Convoquant donc ces films à l'inimitable ambiance qui marquent la mémoire de leur public, Fouad Benhammou tente l'aventure du fantastique à la française. La scène d'ouverture, situant l'action en 1944, se veut à la fois oppressante et introductive, mais est hélas à l'image du film tout entier. Inutile de tourner autour du pot, ce n'est pas encore cette fois qu'un film fantastique français viendra concurrencer les grands noms du genre.
Malgré les bonnes intentions du réalisateur, malgré les décors et l'ambiance qui s'installe, "Le village des ombres" ne réussit pas à emporter l'adhésion du spectateur. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, il n'est pas, dans le groupe de héros, de personnage ayant suffisamment d'épaisseur pour être intéressant. Les jeunes gens qu'on découvre dans les premières scènes ne suscitant aucune empathie, on se moque vite de ce qui leur arrive. Il faut dire également, et c'est le deuxième défaut du film, que les interprètes ne sont guère inspirés et n'insufflent presque jamais l'étincelle de vie nécessaire à leurs personnages. Enfin, le scénario est également fautif, manquant lui aussi d'épaisseur. Multipliant les flash-backs (je crois n'en avoir jamais vu autant), il fait rapidement chuter la pression qu'il avait mis un temps fou à faire monter. N'atteignant jamais le niveau de tension nécessaire, "Le village des ombres" n'est finalement jamais angoissant et on se désintéresse vite du sort de ses protagonistes.
Malgré quelques belles images et sa capacité à installer une ambiance, Fouad Benhammou échoue malheureusement dans son entreprise. Faute d'un scénario solide et maîtrisé (et on ne dira jamais assez l'importance des personnages dans une histoire), "Le village des ombres" tourne vite à vide. Pour qu'un film français donne de réels frissons, il faudra donc attendre encore un peu.
Malgré les bonnes intentions du réalisateur, malgré les décors et l'ambiance qui s'installe, "Le village des ombres" ne réussit pas à emporter l'adhésion du spectateur. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, il n'est pas, dans le groupe de héros, de personnage ayant suffisamment d'épaisseur pour être intéressant. Les jeunes gens qu'on découvre dans les premières scènes ne suscitant aucune empathie, on se moque vite de ce qui leur arrive. Il faut dire également, et c'est le deuxième défaut du film, que les interprètes ne sont guère inspirés et n'insufflent presque jamais l'étincelle de vie nécessaire à leurs personnages. Enfin, le scénario est également fautif, manquant lui aussi d'épaisseur. Multipliant les flash-backs (je crois n'en avoir jamais vu autant), il fait rapidement chuter la pression qu'il avait mis un temps fou à faire monter. N'atteignant jamais le niveau de tension nécessaire, "Le village des ombres" n'est finalement jamais angoissant et on se désintéresse vite du sort de ses protagonistes.
Malgré quelques belles images et sa capacité à installer une ambiance, Fouad Benhammou échoue malheureusement dans son entreprise. Faute d'un scénario solide et maîtrisé (et on ne dira jamais assez l'importance des personnages dans une histoire), "Le village des ombres" tourne vite à vide. Pour qu'un film français donne de réels frissons, il faudra donc attendre encore un peu.
Bon, ben on va oublier alors... ;)
RépondreSupprimerJe crains fort, en effet, qu'il ne s'agisse d'un coup pour rien.
SupprimerMerci de ta fidélité, Chonchon