Changer de vie, qui n'a jamais caressé cette idée ? Tout plaquer, repartir de zéro et reconstruire autre chose, forcément meilleur, voilà une thématique déjà explorée par le cinéma. Pour son premier long métrage, Dante Ariola réalisa, il y a peu, "Arthur Newman", avec deux belles têtes d'affiche : Colin Firth et Emily Blunt. Hélas, cet essai ne fut pas transformé puisque ce film laissa peu de souvenirs chez les cinéphiles.
Wallace n'aime pas sa vie. Ce quadragénaire divorcé n'a plus aucun lien avec son fils, sa maîtresse le lasse, son métier l'ennuie. Alors, il décide de mettre en scène sa propre mort et de repartir de zéro, en s'improvisant golfeur professionnel. Dans sa fuite en avant, il rencontre Michaela, une jeune femme qui ne sait pas très bien qui elle est. Tous deux vont s'éprendre l'un de l'autre et faire route ensemble, se glissant dans la vie des gens qu'ils croisent, occupant leurs maisons le temps d'une étreinte.
En se fuyant eux-mêmes, ils vont se découvrir...
C'est une histoire toute simple que celle de Wallace et de Michaela, de celles qui peuvent surprendre et générer de beaux films. En lisant le billet que lui avait consacré l'une de mes consoeurs (qui se reconnaîtra sans doute), le fait est que ma curiosité avait été piquée. A l'arrivée, c'est une légère déception qui fut mienne. La réalisation assez plate de Dante Ariola (dont c'est le premier et dernier long métrage de fiction à ce jour) est pour beaucoup dans l'impression que laisse "Arthur Newman".
Ne mettant guère en valeur les personnages, pourtant au centre de son histoire, Ariola se contente d'aligner les séquences, sans leur donner le relief et le rythme nécessaire. Tout cela manque cruellement d'épaisseur et de vie, et ne contribue guère à faire accepter au spectateur le postulat de base du scénario, hautement improbable.
En se fuyant eux-mêmes, ils vont se découvrir...
C'est une histoire toute simple que celle de Wallace et de Michaela, de celles qui peuvent surprendre et générer de beaux films. En lisant le billet que lui avait consacré l'une de mes consoeurs (qui se reconnaîtra sans doute), le fait est que ma curiosité avait été piquée. A l'arrivée, c'est une légère déception qui fut mienne. La réalisation assez plate de Dante Ariola (dont c'est le premier et dernier long métrage de fiction à ce jour) est pour beaucoup dans l'impression que laisse "Arthur Newman".
Ne mettant guère en valeur les personnages, pourtant au centre de son histoire, Ariola se contente d'aligner les séquences, sans leur donner le relief et le rythme nécessaire. Tout cela manque cruellement d'épaisseur et de vie, et ne contribue guère à faire accepter au spectateur le postulat de base du scénario, hautement improbable.
Heureusement, il y a les deux interprètes de cette histoire : Colin Firth, que je me surprends à apprécier de plus en plus, et Emily Blunt, décidément remarquable, et dont on espère qu'elle aura bientôt un rôle à sa mesure. Les deux acteurs sont finalement le meilleur atout de ce film sans relief, dont la bonne idée de départ ne suffit pas à assurer la réussite.
Lorsqu'arrive le générique de fin, on peut penser qu'on est passé à côté d'un joli film et qu'on oubliera vite "Arthur Newman". C'est bien dommage...
Lorsqu'arrive le générique de fin, on peut penser qu'on est passé à côté d'un joli film et qu'on oubliera vite "Arthur Newman". C'est bien dommage...
La consoeur s'est reconnue, merci de me citer ! Je comprends que tu aies été déçu. C'est un petit film assez sympa mais rien d'extraordinaire, avec les maladresses que tu cites. Il vaut surtout pour ses acteurs.
RépondreSupprimerNous sommes, je crois, sur une longueur d'ondes assez proche pour ce film. Merci d'avoir pointé ce film, Chonchon.
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