Robin dit "des bois", parce qu'il habite dans les bois, justement, trouve que voler les pauvres, c'est un bon moyen de gagner sa vie. Et, comme il aimerait bien racheter la maison close où il passe le plus clair de son temps, parce que c'est trop cool de boire des coups entouré de femmes de petite vertu, Robin, avec son acolyte Tuck, décide de monter un gros coup.
Je vais être franc avec vous, amis lecteurs. Je suis bien incapable d'aller plus loin dans le résumé de "Robin des bois, la véritable histoire", de et avec Max Boublil, tout simplement parce que j'ai arrêté le visionnage, que dis-je, le massacre, après dix minutes (qui me parurent une éternité). Et pourtant, j'étais en demande : en ces temps troublés où la peur rôde dans chaque coin de notre esprit, où l'on cherche désespérément un prétexte au rire, fût-il facile, je pense que même une comédie de Fabien Onteniente m'aurait fait sourire.
Mais là, non, ce qui aurait pu être un remède fut pire que le mal. Comment peut-on monter un film basé sur autant de bêtise et de vulgarité crasse ? Est-il possible que des professionnels du septième art se disent que l'accumulation de scènes pipi-caca, de clichés machistes puisse donner un film digne de ce nom ? En visionnant le début de "Robin des bois, la véritable histoire", j'ai eu le sentiment d'avoir marché dans un truc sale qui aurait du rester dans le caniveau.
Sans doute n'ai-je pas compris qu'il fallait prendre tout cela avec un deuxième, voire un troisième ou un quatrième degré, me rétorqueront ceux qui ont goûté l'humour de ce film (ils ne sont pas si nombreux, au vu des faibles audiences de ce film). J'ai tendance à douter de la présence même de ces degrés et de leur maîtrise par ceux qui commirent cet accident cinématographique. Visiblement bricolé à la va-vite par Max Boublil et sa bande de potes, cette innommable bouse ne mérite qu'une destination : l'oubli.
Même pas eu un rictus devant la bande-annonce. Ce fut même une torture car elle tournait en boucle durant le printemps du cinéma et comme j'ai vu dans les 6 films...
RépondreSupprimerJ'espère que tu as pu te remettre de cette épreuve, Borat.
SupprimerLe pire je crois qu'il s'agit de parodier un mythe de manière totalement grasse et irrespectueuse. Marianne devient une "pouf" qui cherche à se taper tout ce qui bouge, Petit Jean un grand con qui pue de la gueule et le personnage de Malick Bentala qui dit n'importe quoi ("tu me dis ça parce que je suis arabe? Parce que je suis noir?")...
SupprimerEffectivement, la parodie, ce n'est pas n'importe quoi. Dans ce genre aussi, il faut du talent et un minimum de respect pour le genre moqué (je songe notamment à des films comme "Top Secret" ou "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?").
SupprimerMon dieu, ça a l'air pathétique et bien lourd... Quel courage d'avoir essayer de regarder cette abomination (je ne l'ai pas vue mais le ratage se voit à 3000 km... et pourtant je n'aime pas juger des films sans les avoir vus...).
RépondreSupprimerJ'ai eu un moment de faiblesse, là...mais on ne m'y reprendra plus...enfin, j'espère.
SupprimerOn a tous des moments de faiblesse mais sur ce coup là, je dois avouer que tu as fait fort! XD
RépondreSupprimerEt j'ai été bien puni.
SupprimerPuisse ma mésaventure éviter à d'autres le visionnage de cette purge ! :)
Pas vu, et pas envie. Les comédies françaises, en ce moment, c'est "pas glop" (quoi que, je me laisserais tenter par Le Grand Partage ce mois-ci).
RépondreSupprimerPar contre, petite erreur : ce n'est pas Max Boublil qui a réalisé ce film, mais Anthony Marciano (qui avait fait Les Gamins, film qui avait pourtant connu un joli succès).
Tu peux éviter cette comédie française : elle peut (comme la majorité de ce que ce registre produit) aller à l’égout.
SupprimerJe n'ai pas été assez précis, en effet : Max Boublil a écrit et dialogué le film avec Anthony Marciano, le réalisateur. Tous deux partagent donc la responsabilité de ce massacre.
Merci de ta vigilance, l'ami.
Je n'ai pas du tout envie de voir ce film. Je n'aime pas ce genre de comédie.
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