lundi 23 décembre 2013

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur



Il est des livres qui disposent d'un statut privilégié dans la bibliothèque de ceux qui les possèdent. "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee, sorti en 1960, est de ceux-là. Récompensé par le prix Pulitzer en 1961 et à l'origine d'un film qui récoltera trois Oscar, "To kill a mocking bird" (pour reprendre le titre original) fait partie des livres que l'on n'oublie pas. 

Atticus Finch, avocat intègre, élève seul ses deux enfants, Scout et Jem, dans une petite ville de l'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression. Commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche, Atticus va devoir faire preuve de sa probité et de sa sagesse, sous le regard de ses enfants, dont il est la figure tutélaire de l'exemple. 

Roman initiatique, raconté à hauteur d'enfant, ce livre (le seul de son auteure) est devenu, avec les années, culte à travers le monde entier. Prônant la bonté, mais sans manichéisme, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" tient un propos universel et peut être lu à tout âge.

L'édition française de "To kill a mocking bird" est assez curieuse puisque ce roman a eu droit à trois traductions différentes (sous trois titres distincts) : "Quand meurt le rossignol", puis "Alouette, je te plumerai" et, enfin, dans sa plus récente édition "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Je rassure cependant mes lecteurs : ce roman ne voue aucune haine aux oiseaux, quels qu'ils soient.

Enfin, puisque sur ce blog, le cinéma n'est jamais très loin, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" fut l'objet d'une adaptation au cinéma, en tous points remarquable. "Du silence et des ombres" est en effet devenu rapidement un classique (il revient régulièrement dans les classements les plus académiques des grandes oeuvres du septième art), en plus de valoir à Gregory Peck un Oscar pour son interprétation d'Atticus Finch. Soit dit en passant, ce personnage est également au nombre des plus grands héros de la culture populaire. A titre de bonus (et de cadeau de Noël, puisque c'est de saison), vous trouverez ci-dessous un extrait de ce très beau film (j'ai choisi le discours d'Atticus). 




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