Il se passe quelque chose, en ce moment, avec la chaîne Netflix. Déjà porteuse de séries réussies et ayant marqué de leur empreinte la culture populaire (je pense à "Stranger Things", par exemple, mais aussi à toutes les séries estampillées "Marvel", bigrement intéressantes), Netflix s'essaie aux films. Sans sortir en salles, ce sont des longs métrages comparables à ceux qui suivent le canal traditionnel que cette chaîne nous propose. A titre d'exemple, "The discovery", avec en tête d'affiche Robert Redford, n'est disponible que sur le portail Netflix. N'aurait-il pas pu passer par les salles obscures ?
Le professeur Thomas Harbor a fait une découverte historique : après la mort, il y a un "quelque part" où survit la conscience. Ses déclarations provoquent une vague de suicides, un peu partout dans le monde, dans l'espoir d'un ailleurs meilleur. Alors qu'il s'est toujours opposé aux recherches de son père, Will Harbor le rejoint sur l'île où il mène ses recherches. A ses côtés, Isla, une étrange jeune femme, traîne un lourd passé et voudrait en finir.
Porté par Netflix et son nouveau modèle, ce film aurait pu soulever des questions intéressantes. Inutile de se raconter des histoires : le scénario, en jouant sur le mystère qui entoure chacun des personnages, utilise ces zones d'ombre pour ne répondre à aucune des questions, ni pousser le spectateur à chercher les réponses. Les personnages de cette fable n'attirent que peu l'intérêt et ne suscitent guère l'empathie. Du coup, leurs tourments n'émeuvent personne, ou presque.
Pour animer cette histoire, les personnages, incarnés par des acteurs pourtant confirmés, manquent sévèrement de substance. C'est d'autant plus dommage que le casting a l'audace de confronter un véritable monument du Septième Art (Robert Redford), chantre du cinéma indépendant, à de jeunes pousses que l'on n'attendait pas forcément ici. Jason Segel, loin des comédies qui firent son succès et Rooney Mara, s'avèrent peu convaincants.
L'atmosphère générale du film, cultivant les tons sombres et les humeurs de la même tonalité, ne fait rien pour arranger le constat. "The discovery" est froid et plutôt pataud. Victime d'un traitement mou et, surtout, parce qu'il met en scène des personnages pas très attachants, il ne suscite que peu d'intérêt, malgré une idée de base ambitieuse.
Pour animer cette histoire, les personnages, incarnés par des acteurs pourtant confirmés, manquent sévèrement de substance. C'est d'autant plus dommage que le casting a l'audace de confronter un véritable monument du Septième Art (Robert Redford), chantre du cinéma indépendant, à de jeunes pousses que l'on n'attendait pas forcément ici. Jason Segel, loin des comédies qui firent son succès et Rooney Mara, s'avèrent peu convaincants.
L'atmosphère générale du film, cultivant les tons sombres et les humeurs de la même tonalité, ne fait rien pour arranger le constat. "The discovery" est froid et plutôt pataud. Victime d'un traitement mou et, surtout, parce qu'il met en scène des personnages pas très attachants, il ne suscite que peu d'intérêt, malgré une idée de base ambitieuse.