L'ami Martin m'a fait un grand honneur en me "taggant," tout récemment : cette reconnaissance m'est allée droit au cœur. Si j'ai bien compris, il s'agit de donner un petit coup de pouce à un ou plusieurs blog(s) que l'on apprécie, après avoir narré l'histoire du sien, ainsi que son principe de fonctionnement. A la gentille invitation de Martin, donc, je me prête au jeu.
L'histoire de Deuxième Séance est simple. Fan de cinéma depuis tout petit, j'ai aimé quantité de films dont certains n'ont jamais connu la gloire qu'ils auraient mérité (à mes yeux).Tout naturellement, une idée s'est imposée à moi : celle de donner un coup de projecteur sur des films mal-aimés du public ou des critiques (voire des deux), et éventuellement de tenter de leur offrir une nouvelle chance.Ajoutez à cela une véritable envie d'écriture et de communication : il était inévitable que naisse ce blog.
L'idée principale de Deuxième Séance est et reste une grande bienveillance. La critique dévastatrice y est minoritaire, le principe restant de rendre, en quelque sorte, justice à des films mal traités lors de leur sortie. Certes, quelquefois, je suis sujet à de véritables colères, mais c'est parce que je suis déçu. Chaque fois qu'un film a échoué à séduire, je cherche à mettre en avant ses atouts plutôt que ses défauts.
Je serais bien en peine de livrer tout de go des conseils imparables à ceux voulant se lancer dans l'aventure du blog. Quelques ingrédients me semblent incontournables si l'on veut éviter l'échec : être régulier, porter attention à ses lecteurs (et à leurs commentaires) et (surtout) prendre plaisir à communiquer. Ne courez pas après l'audience ou les clics monétisables : aimez ce que vous faites et respectez ceux qui vous lisent.
Je passe donc le témoin à quelques amis blogueurs et dont je hante régulièrement les colonnes, toujours avec plaisir (je n'oublie pas les autres, mais il semble qu'ils ont déjà fait l'objet d'un "parrainage") : Mel, Borat, Inglourious Cinema et Ronnie, c'est à vous de jouer (si le coeur vous en dit, bien évidemment !).