Le "film de potes" est un genre à part entière avec ses grandes réussites et ses ratages. Chacun classera à son gré "Les petits mouchoirs", "Le cœur des hommes" et "Mes meilleurs copains", pour n'en citer que deux qui reviennent régulièrement dans ces colonnes. Adapté de la pièce de théâtre éponyme par ceux-là même qui l'écrivirent, "Amitiés sincères", avec un casting plutôt bankable n'eut pas le succès de ses illustres (ou pas) prédécesseurs.
Propriétaire d'un grand restaurant, Walter aime la vie, ses amis et sa fille. Pour lui, l'amitié, c'est sacré et rien n'est plus important que le repas hebdomadaire avec Paul et Jacques, sauf peut-être Clémence, sa fille, la prunelle de ses yeux, qui commence à lui échapper et devenir indépendante. Tout à ses activités professionnelles, Walter, homme pressé, ne songe pas un instant que Clémence peut tomber amoureuse d'un homme. Quand, finalement il apprend que cet homme est Paul, son meilleur ami, l'amitié des trois hommes survivra-t-elle ?
Un trio d'amis solide mis à l'épreuve par les tourments du cœur, l'équation qui est le noyau de "Amitiés sincères" était prometteuse. Si cette partie de l'intrigue met un certain temps à prendre sa place dans le film, qui s'égare parfois dans des chemins rappelant le théâtre, ce n'est peut-être pas plus mal. Durant les premières séquences, on a ainsi le temps de faire connaissance avec la petite bande de potes formé par trois acteurs parfaitement en phase avec le rôle qu''on leur a confié. Stephan Archinard et François Prévôt Leygonie, les deux réalisateurs, pour leur premier film, choisissent en quelque sorte la sécurité, aux dépens de l'équilibre de l'ensemble.
Surtout centré sur le personnage incarné par Gérard Lanvin, le film laisse de côté les tourments de Jacques, libraire mal dans son cœur, qui offrait pourtant un beau potentiel dramatique. Plus qu'un film sur l'amitié, "Amitiés sincères" narre surtout les secousses d'un père qui voit sa fille s'éloigner de lui, et pratique la colère plus souvent qu'à son tour. Souvent en roue libre, l'acteur excelle dans ce registre, mais ne surprend pas, tandis qu'en retrait, Wladimir Yordanoff et Jean-Hugues Anglade ne donnent pas la pleine mesure de leur immense talent. La touche féminine du casting, donnée par Zabou Breitman et Ana Girardot, tente de s'affirmer tant bien que mal, mais reste à la portion congrue face au trio qui mène le bal.
S'il avait été plus équilibré, "Amitiés sincères" aurait pu être un joli "film de potes" et faire un peu plus qu'évoquer ses illustres ancêtres. Manquant souvent de chaleur et parfois encombré par les tensions qui règnent entre les trois hommes, le film est en-deçà des grandes réussites du genre (mais au-dessus de certains représentants de ce registre, si vous voulez mon avis). La grande sympathie qu'on peut avoir pour les interprètes de cette ode à l'amitié ne suffira pas à faire de "Amitiés sincères" un film inoubliable.
Propriétaire d'un grand restaurant, Walter aime la vie, ses amis et sa fille. Pour lui, l'amitié, c'est sacré et rien n'est plus important que le repas hebdomadaire avec Paul et Jacques, sauf peut-être Clémence, sa fille, la prunelle de ses yeux, qui commence à lui échapper et devenir indépendante. Tout à ses activités professionnelles, Walter, homme pressé, ne songe pas un instant que Clémence peut tomber amoureuse d'un homme. Quand, finalement il apprend que cet homme est Paul, son meilleur ami, l'amitié des trois hommes survivra-t-elle ?
Un trio d'amis solide mis à l'épreuve par les tourments du cœur, l'équation qui est le noyau de "Amitiés sincères" était prometteuse. Si cette partie de l'intrigue met un certain temps à prendre sa place dans le film, qui s'égare parfois dans des chemins rappelant le théâtre, ce n'est peut-être pas plus mal. Durant les premières séquences, on a ainsi le temps de faire connaissance avec la petite bande de potes formé par trois acteurs parfaitement en phase avec le rôle qu''on leur a confié. Stephan Archinard et François Prévôt Leygonie, les deux réalisateurs, pour leur premier film, choisissent en quelque sorte la sécurité, aux dépens de l'équilibre de l'ensemble.
Surtout centré sur le personnage incarné par Gérard Lanvin, le film laisse de côté les tourments de Jacques, libraire mal dans son cœur, qui offrait pourtant un beau potentiel dramatique. Plus qu'un film sur l'amitié, "Amitiés sincères" narre surtout les secousses d'un père qui voit sa fille s'éloigner de lui, et pratique la colère plus souvent qu'à son tour. Souvent en roue libre, l'acteur excelle dans ce registre, mais ne surprend pas, tandis qu'en retrait, Wladimir Yordanoff et Jean-Hugues Anglade ne donnent pas la pleine mesure de leur immense talent. La touche féminine du casting, donnée par Zabou Breitman et Ana Girardot, tente de s'affirmer tant bien que mal, mais reste à la portion congrue face au trio qui mène le bal.
S'il avait été plus équilibré, "Amitiés sincères" aurait pu être un joli "film de potes" et faire un peu plus qu'évoquer ses illustres ancêtres. Manquant souvent de chaleur et parfois encombré par les tensions qui règnent entre les trois hommes, le film est en-deçà des grandes réussites du genre (mais au-dessus de certains représentants de ce registre, si vous voulez mon avis). La grande sympathie qu'on peut avoir pour les interprètes de cette ode à l'amitié ne suffira pas à faire de "Amitiés sincères" un film inoubliable.
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