Avec une histoire simple, on peut faire un beau film, fût-il petit. Des réalisateurs ont autrefois fait la preuve qu'il n'était pas nécessaire de déployer de grands moyens pour emporter l'adhésion des spectateurs. Avec "La tendresse", Marion Hänsel (essentiellement connue pour son adaptation des "Noces barbares") nous proposait, il y a peu, une de ces histoires simples, à hauteur d'homme et de femme. En ces temps de blockbusters parfois démesurés, pareille entreprise pouvait paraître salutaire. Hélas, ils furent peu à se déplacer en salles pour "La tendresse".

Comme on le voit au résumé ci-dessus, l'histoire que narre Marion Hänsel dans "La tendresse" est toute simple : je ne vous ai pas menti. Cela dit, cette simplicité n'est jamais transcendée par la réalisation ou par les personnages. Ne tournons pas autour du pot : "La tendresse" n'attire pas l'affection. Ses deux personnages centraux, qui passent une bonne partie de leur temps à faire l'inventaire de ce qui a changé et de ce qui n'a pas changé depuis leur séparation, n'ont qu'un capital de sympathie réduit au minimum. Conséquence immédiate : on ne s'attache pas à eux et l'envie de suivre leur voyage fond comme neige au soleil, dès les premières scènes.

Mise à part la présence d'Olivier Gourmet, "La tendresse" ne mérite guère plus qu'un visionnage distrait, avant d'être vite oublié. Ce petit film belge n'est pas de ceux qui font honneur à la prolifique et intéressante moisson d'outre-Quiévrain.
Hello Laurent. Personnellement, j'ai été sensible à la modestie de ce tout petit film. Bon, le duo Gourmet / Canto y est sans doute pour quelque chose. Je trouve qu'ils vont assez bien ensemble, ces deux-là.
RépondreSupprimerBonjour Martin...je crois n'avoir pas été en phase avec ce film lorsque je l'ai vu. Ca tient finalement à peu de choses, parfois, le fait d'aimer ou pas un film.
SupprimerMerci de ton passage, l'ami.