Trois semaines : c'est le temps qu'il reste avant qu'un astéroïde ne s'écrase sur Terre et n'anéantisse toute vie. Alors que sa femme l'a quitté à l'annonce du cataclysme, Dodge se réfugie un instant dans sa routine, avant de décider de partir à la recherche de son premier amour. C'est sans compter l'irruption dans sa vie de Penny, sa jeune voisine.
Et s'il ne vous restait qu'une poignée de jours, où iriez-vous ? Que chercheriez-vous ?
Dans les premières séquences, on pense un instant que le film va décrire les derniers jours d'un monde fichu, se permettant à l'occasion quelques audaces. Mais, très vite, laissant cette promesse de côté, il se penche sur le quotidien d'un homme seul et résigné, merveilleusement interprété par Steve Carell. On pouvait s'attendre à rire, on se contentera de sourire, avant de s'émouvoir (ou pas) et de s'interroger. Pour son premier film, Lorene Scafaria livre un film hélas inégal, ne tenant pas toutes ses promesses, mais possédant une tonalité attachante. Le voyage initiatique que réalisent ses deux protagonistes, dont on connait déjà la fin, puisqu'elle est annoncée, est à la fois fait de légèreté et de gravité. Filmant ses interprètes au plus près, la réalisatrice réussit à conférer à son long métrage un ton résolument humain, celui-là même qui est bien souvent absent des grosses machineries.
Ces héros malgré eux des derniers jours du monde ont pour les servir des interprètes aux talents inégaux. Comme déjà évoqué, Steve Carell est remarquable et vaut à lui seul le visionnage du film. Je suis plus réservé sur la prestation de la fort mignonne mais peu inspirée Keira Knightley. On se réjouira (ou pas, d'ailleurs) des apparitions marquantes de Martin Sheen et de William Petersen, décidément trop rare sur le grand écran.
C'est du côté du scénario que pèche "Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare". Quasiment dénuée de surprises, l'histoire qui nous est contée là est déroulée tranquillement, s'autorisant même quelques longueurs de temps à autre, voire certaines scènes inutiles car inexploitées par la suite. On se surprend à rêver au grand et beau film qu'aurait donné un script plus étoffé, creusant plus profondément dans les intentions de ses protagonistes.
Moins léger qu'il n'en a l'air, mais cependant pas assez épais pour totalement séduire, "Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare" vaut surtout pour son interprète principal et le ton qui l'habite. Cerise sur le gâteau, sa bande originale est de toute beauté.
Ah contente de t'avoir donné envie de découvrir ce film qui - nous sommes bien d'accord - n'est pas un chef d'oeuvre mais se laisse regarder. Surtout pour l'ami Steve. Et j'en profite pour te souhaiter une excellente année !
RépondreSupprimerNos avis se rejoignent (une fois de plus) sur ce petit film ma foi bien sympathique.
SupprimerJe te (re)souhaite une excellente année, Chonchon
Pas vu ce film, mais je profite de l'occasion pour te souhaiter une excellente année 2016 :)
RépondreSupprimerMerci de tes voeux...reçois les miens en retour, l'ami !
SupprimerJe ne me souviens pas forcément ce film dans les détails mais je garde un bon souvenir. Comme tu le dis, c'est pas abouti, il y a des défauts, mais c'est plaisant et touchant.
RépondreSupprimerD'habitude j'aime bien Keira mais là c'est vrai qu'elle a encore plus de mimiques que d'habitude :o Par contre Carrell est impec' :)
Je profite de ce post pour te souhaiter la bonne année ! :D
Merci du passage et de tes voeux...je te souhaite également une très belle année, Tina !
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