Le précédent long métrage de Taika Waititi, "Vampires en toute intimité" avait fait l'objet d'un billet élogieux en ces colonnes et nombreux étaient ceux qui l'avaient apprécié. On pouvait espérer, au vu de la réussite de ce film, que les suivants de son metteur en scène aient droit une sortie en salles. Que nenni, mes amis, puisque, malgré des critiques souvent à son avantage, "Hunt for the Wilderpeople", son dernier film, est sorti uniquement en vidéo dans l'hexagone, sous le titre "A la poursuite de Ricky Baker" et ce, pas mal de temps après sa "vraie" sortie, dans les pays qui le traitèrent comme un film digne de ce nom.. Ce ne fut que pour son film suivant, "Thor : Ragnarok", que le cinéaste néo-zélandais eut le droit à une sortie digne de ce nom dans notre pays. Tout vient à point à qui sait attendre, paraît-il...
Ricky Baker, jeune garçon à problèmes, est reçu par sa nouvelle famille d'accueil. Tante Bella et Oncle Hec vivent au fin fond de la campagne néo-zélandaise et comptent bien offrir un vrai foyer et de vraies valeurs à cet adolescent rebelle. D'abord en opposition, l'enfant et les adultes vont devoir apprendre à se supporter, voire à s'apprécier.
Mais, quand Tante Bella décède subitement, pour Hec et Ricky, c'est toute une aventure qui commence...
Le moins que l'on puisse dire à la lecture du pitch, c'est qu'on pouvait verser dans le mélodrame. Ce serait mal connaître Taika Waititi, qui prend un malin plaisir à mettre en place tout un édifice qu'il fait ensuite s'écrouler, comme un sale gosse. Et le voyage (initiatique, mais pas uniquement) qui commence alors pour Hec et Ricky est un sacré périple, au cours duquel le réalisateur n'épargne personne (et surtout pas ses héros). La liberté de ton et le talent de mise en scène, alliés aux décors sauvages de Nouvelle-Zélande, donnent un cocktail inattendu, qui aurait sans doute mal fini entre d'autres mains que celles de Waititi (qui a aussi un petit rôle savoureux dans le film).
Il y avait longtemps qu'un film, qui plus est une comédie, ne m'avait pas surpris et emballé à ce point (et ce n'est pas faute de multiplier les tentatives). Il aura donc fallu chercher à l'autre bout du monde pour trouver un long métrage malin et marrant. Étonnant, non ?
La réussite de ce film est également à porter au crédit d'un casting formidable. En tête, le jeune et étonnant Julian Dennison, tour à tour touchant et insupportable, donne vie à Ricky Baker avec un mélange de sincérité et d'énergie qui promettent de belles choses à l'avenir. Sam Neill, en vieux grincheux, trouve son meilleur rôle depuis longtemps au cinéma et, malgré un rôle plutôt bref, Rima Te Wiata trouve le juste point d'équilibre entre émotion et fantaisie.
Ricky Baker, jeune garçon à problèmes, est reçu par sa nouvelle famille d'accueil. Tante Bella et Oncle Hec vivent au fin fond de la campagne néo-zélandaise et comptent bien offrir un vrai foyer et de vraies valeurs à cet adolescent rebelle. D'abord en opposition, l'enfant et les adultes vont devoir apprendre à se supporter, voire à s'apprécier.
Mais, quand Tante Bella décède subitement, pour Hec et Ricky, c'est toute une aventure qui commence...
Le moins que l'on puisse dire à la lecture du pitch, c'est qu'on pouvait verser dans le mélodrame. Ce serait mal connaître Taika Waititi, qui prend un malin plaisir à mettre en place tout un édifice qu'il fait ensuite s'écrouler, comme un sale gosse. Et le voyage (initiatique, mais pas uniquement) qui commence alors pour Hec et Ricky est un sacré périple, au cours duquel le réalisateur n'épargne personne (et surtout pas ses héros). La liberté de ton et le talent de mise en scène, alliés aux décors sauvages de Nouvelle-Zélande, donnent un cocktail inattendu, qui aurait sans doute mal fini entre d'autres mains que celles de Waititi (qui a aussi un petit rôle savoureux dans le film).
Il y avait longtemps qu'un film, qui plus est une comédie, ne m'avait pas surpris et emballé à ce point (et ce n'est pas faute de multiplier les tentatives). Il aura donc fallu chercher à l'autre bout du monde pour trouver un long métrage malin et marrant. Étonnant, non ?
La réussite de ce film est également à porter au crédit d'un casting formidable. En tête, le jeune et étonnant Julian Dennison, tour à tour touchant et insupportable, donne vie à Ricky Baker avec un mélange de sincérité et d'énergie qui promettent de belles choses à l'avenir. Sam Neill, en vieux grincheux, trouve son meilleur rôle depuis longtemps au cinéma et, malgré un rôle plutôt bref, Rima Te Wiata trouve le juste point d'équilibre entre émotion et fantaisie.
Comme le faisait remarquer ma consœur Tina dans son fort joli billet au sujet de ce film, "Hunt for the Wilderpeople" (désolé, mais le titre français est au-dessus de mes forces) est un conte, sans doute écrit sous l'emprise de certaines substances, ajouterai-je. Ce conte là, je veux bien me le laisser raconter.
Ce film a été vu dans le cadre du Movie Challenge 2018, pour la catégorie
"Un film ni américain ni européen"
Une bonne surprise pour ma part, raccord total avec ton billet Laurent.
RépondreSupprimerBonne journée ;-)
Ravi de partager cette appréciation, Ronnie ! Très bon week-end, ami cinéphile :)
SupprimerHello Laurent. Dis donc, ça a l'air bien barré, ce film...
RépondreSupprimerJe note ! :-)
Effectivement, Martin, c'est un conte qui sort des sentiers battus...et c'est plutôt réussi. Belle journée à toi, Martin !
Supprimer(même Ronnie aime ce film, c'est un miraaaacle)
RépondreSupprimerUn petit bijou - IL SORT ENFIN EN FRANCE, OUUUAAAIS !!!
Je te remercie d'en avoir parlé, car c'est ton article qui a éveillé mon intérêt. Merci, Tina !
SupprimerLe meilleur film de Taika Waititi. Tendre, fun et drôle. Sam Neill et Julian Dennison sont très bons.
RépondreSupprimerAbsolument, la composante "tendresse" est importante dans ce film. Merci de l'avoir souligné, Borat.
SupprimerPar contre, ton commentaire est passé dans la boîte des spams, ce que je ne m'explique pas. Depuis l'application de la RGPD, Blogspot traite les commentaires de bien étrange manière, décidément !
La relation entre le gamin et ses parents adoptifs est vraiment superbe et sert vraiment de moteur au film.
SupprimerC'est pour ça que je regarde plus les coms sur ma page de navigation que directement sur le blog. Comme ça je vois tout. 😀
De retour de congés, je découvre ton commentaire un peu tard et le valide donc illico... merci, Borat
SupprimerAvec tout le bien que je lis sur ce film depuis longtemps, il me tarde maintenant de le découvrir. C'est vrai que la pochette et le titre français ne jouent pas franchement pour lui, hélas…
RépondreSupprimerMerci du conseil !