Quelque part dans le futur, la station spatiale de ravitaillement Omega 76, dirigée par le Capitaine Glenn, abrite une micro-société humaine, avec ses bonheurs, ses malheurs, ses traits et ses travers. C'est une station comme des dizaines d'autres, et finalement sans grand intérêt. Lorsque Jessica accoste sur Omega 76 pour seconder le Capitaine Glenn, elle fait de son mieux pour s'intégrer parmi ceux qui vivent là. Elle va découvrir que tous, ou presque, ont leurs problèmes et leurs secrets.
Si vous êtes tombés sur "Space Station 76" en espérant voir un film explorant l'espace infini et déployant des technologies futuristes, vous faites fausse route et la désillusion pourrait bien être douloureuse. Il ne faut décidément pas se fier aux affiches : le film de Jack Plotnick n'a rien d'une oeuvre de science-fiction. Le classer dans cette catégorie, utilisée maintes fois avec talent (ou pas) pour mettre en évidence tel ou tel travers de notre société, peut même relever d'une certaine malhonnêteté intellectuelle.
Les tourments et les travers des habitants de la station Omega 76 n'ont rien à envier à ceux de leurs semblables d'aujourd'hui. On peut légitimement se poser la question du procédé employé dans ce film.
Si c'est uniquement pour traiter des problèmes quotidiens de desperate housewives, quel est l'intérêt d'utiliser le cadre d'une station spatiale ? Le pas de côté qu'autorise pareil postulat de base n'est presque jamais exploité et on se dit rapidement que "Space Station 76" dilapide bêtement son budget "effets spéciaux", alors qu'il aurait pu être tourné dans un immeuble.
Cet échantillon d'humanité, bien que capable de vivre dans une station futuriste, continue d'avoir ses tourments et ses défauts. On pourrait se consoler en regardant évoluer les comédiens de ce pseudo-drame en huis clos, mais il est difficile d'apprécier leurs prestations, tant la suspension d'incrédulité (pour reprendre un concept cher aux narrateurs de tout poil) ne fonctionne pas.
Alors, on m'objectera probablement que tout ceci est à prendre au second, voire au troisième degré (ou avec encore plus de recul) et qu'il s'agit d'une comédie particulièrement bien sentie, pour qui veut bien (ou peut) y adhérer. Ce postulat de base n'étant pas rempli, le contrat ne l'est pas : c'est dommage pour "Space Station 76", mais il n'est pas utile d'y faire halte.
Alors, on m'objectera probablement que tout ceci est à prendre au second, voire au troisième degré (ou avec encore plus de recul) et qu'il s'agit d'une comédie particulièrement bien sentie, pour qui veut bien (ou peut) y adhérer. Ce postulat de base n'étant pas rempli, le contrat ne l'est pas : c'est dommage pour "Space Station 76", mais il n'est pas utile d'y faire halte.
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