J'ai eu un moment de faiblesse, l'autre soir et ai allumé la télévision. Paresse intellectuelle ou véritable curiosité ? C'est sur "Itinéraire Bis", une petite comédie romantique totalement passée inaperçue lors de sa sortie que ma zapette m'a dirigé. Avec pour décors les paysages corses et comme acteurs principaux Leïla Bekhti et Fred Testot, ce film semblait disposer de quelques éléments intéressants : allais-je me réconcilier avec la comédie romantique à la française ?
Jean, 35 ans, dirige laborieusement le restaurant que lui a offert sa mère, chez qui il vit toujours. Timoré, le jeune homme n'a jamais vraiment pris les commandes de sa vie. Lorsqu'au volant de la Porsche confiée par un client, il secourt Nora, qui vient de se faire jeter du bateau de son petit ami (à l'instar de tout ce qui est encombrant), commence une drôle d'histoire. Elle est colérique, souvent superficielle, mais diablement charmante, il est réservé et trop gentil pour être honnête : tout les oppose, mais le destin en a décidé autrement.
La comédie romantique est un genre balisé dont on connaît les passages obligatoires. "Itinéraire Bis", première incursion de son réalisateur dans ce domaine, respecte ces jalons, mais n'y ajoute rien qui mérite le déplacement. Pire encore, alors qu'on pourrait suivre ce road-trip dans l'île de Beauté avec plaisir, le scénario comporte tant d'incohérences et d'hésitations sur l'allure à adopter qu'il gâche tout le voyage. Plutôt que de profiter du voyage, on se surprend à en espérer la fin. C'est d'autant plus dommage que le metteur en scène, Jean-Luc Perréard, dont c'est le premier film à sortir dans les salles obscures, avait à sa disposition deux acteurs dotés d'un fort potentiel de charme, dont on sent qu'ils auraient pu donner vie à une belle histoire.
On portera au crédit de cet "Itinéraire Bis" le charme et le talent de ses deux interprètes principaux, ainsi que les très beaux décors naturels (j'ai très envie d'une balade en Corse, maintenant, c'est malin) et une bande originale faite de tubes entraînants qu'on a plaisir à entendre. Hélas, tout cela ressemble trop à du remplissage destiné à boucher les trous dans un scénario plein de failles et d'incongruités.
La comédie romantique est un genre balisé dont on connaît les passages obligatoires. "Itinéraire Bis", première incursion de son réalisateur dans ce domaine, respecte ces jalons, mais n'y ajoute rien qui mérite le déplacement. Pire encore, alors qu'on pourrait suivre ce road-trip dans l'île de Beauté avec plaisir, le scénario comporte tant d'incohérences et d'hésitations sur l'allure à adopter qu'il gâche tout le voyage. Plutôt que de profiter du voyage, on se surprend à en espérer la fin. C'est d'autant plus dommage que le metteur en scène, Jean-Luc Perréard, dont c'est le premier film à sortir dans les salles obscures, avait à sa disposition deux acteurs dotés d'un fort potentiel de charme, dont on sent qu'ils auraient pu donner vie à une belle histoire.
On portera au crédit de cet "Itinéraire Bis" le charme et le talent de ses deux interprètes principaux, ainsi que les très beaux décors naturels (j'ai très envie d'une balade en Corse, maintenant, c'est malin) et une bande originale faite de tubes entraînants qu'on a plaisir à entendre. Hélas, tout cela ressemble trop à du remplissage destiné à boucher les trous dans un scénario plein de failles et d'incongruités.
Quand arrive laborieusement la scène finale, éminemment prévisible, on s'interroge : que reste-t-il à sauver de cette poussive comédie romantique ? Les sublimes paysages de Corse, le charme des deux interprètes principaux et une belle bande originale : la carte postale est jolie, mais ne raconte rien qui vaille la peine.
Bon ben je passe alors, de ttes façons Testot & cie, c'est pas ce que je préfère.
RépondreSupprimerLes itinéraires bis sont souvent plus obscurs que les voies rapides ou autoroutes ... ;-)
Même si certains petits chemins sont pleins de charme, cet itinéraire bis ne mérite guère qu'on s'y égare, en effet.
SupprimerMerci passage, Ronnie.
Dommage, quand même ! J'suis un p'tit peu in love de Miss Bekhti ! ;)
RépondreSupprimerComme je te comprends, Martin...mais c'est loin d'être son meilleur rôle, même si elle est l'un des plus beaux atouts de ce film.
SupprimerFlûte, j'ai eu un espoir... et sans être in love, j'aime beaucoup Leïla aussi. Mais bon a priori, pas la peine de s'attarder.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'elle a du charme, la petite...mais là, cela ne suffit pas à justifier le détour.
SupprimerLe film est effectivement très creux et ne vaut que pour les paysages. Pour le reste, mieux vaut préférer l'autoroute :)
RépondreSupprimerOui, traçons la route vers d'autres films ;-)
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