Katsushika Hokusai est sans doute l'artiste japonnais le plus connu. J'en veux pour preuve le grand succès de l'exposition qui lui fut consacrée en 2015, à Paris. sa fameuse vague orne bien des salons, démonstration simple et éclatante d'un art à son apogée. L'an dernier, un long métrage animé réalisé par Keichi Hara, d'après un manga de Hinako Sugiura, fut proposé aux spectateurs, mais ne rencontra pas le succès habituellement réservé aux productions nippones, quand celles-ci viennent du studio Ghibli, par exemple.
Japon, durant la période Edo : le peintre Hokusai, artiste reconnu, croule sous les commandes, qu'il s'agisse de grandes fresques ou de dessins minuscules. Au faîte de son art, il se fait assister par l'un de ses quatre filles, O-Ei. Cette dernière, en plus de supporter les humeurs variables de son père, prend parfois en charge la finition de certains dessins.
Et puis, il y a la petite soeur d'O-Ei, dont Hokusai semble ne pas vouloir entendre parler.
Une chose est sûre, au visionnage de ce film : on découvre l'histoire du grand peintre sous un autre angle, celui de ses proches, quitte à faire descendre le grand homme du piédestal où son art l'a posé. Les rapports d'Hokusai avec O-Ei et l'absence de ces rapports avec sa petite fille sont ici décrites sans le vernis habituellement réservé aux grands hommes. Les angoisses et les souffrances d'O-Ei face aux sarcasmes et à la nonchalance de son artiste de père sont autant de fissures dans la légende.
Pour décrire ces pans méconnus de l'histoire d'Hokusai, Keichi Hara met en scène de sublimes dessins : c'était évidemment le moins qu'on puisse attendre, au vu du thème abordé. malheureusement, le scénario, qui manque cruellement d'une véritable intrigue et se contente d'aligner les anecdotes, peine à servir les images. La bonne idée de départ, consistant à se pencher sur la personnalité d'un des artistes majeurs de l'archipel nippon tombe à l'eau, et le spectateur doit se contenter de la contemplation. Si cet art qui consiste à s'abandonner, voire à se perdre devant une oeuvre, s'adapte tout particulièrement aux dessins d'Hokusai, il est moins bien adapté au dessin animé.
Pour décrire ces pans méconnus de l'histoire d'Hokusai, Keichi Hara met en scène de sublimes dessins : c'était évidemment le moins qu'on puisse attendre, au vu du thème abordé. malheureusement, le scénario, qui manque cruellement d'une véritable intrigue et se contente d'aligner les anecdotes, peine à servir les images. La bonne idée de départ, consistant à se pencher sur la personnalité d'un des artistes majeurs de l'archipel nippon tombe à l'eau, et le spectateur doit se contenter de la contemplation. Si cet art qui consiste à s'abandonner, voire à se perdre devant une oeuvre, s'adapte tout particulièrement aux dessins d'Hokusai, il est moins bien adapté au dessin animé.
Les images sont jolies, mais la structure de l'histoire, ou plutôt l'absence de celle-ci donne l'impression qu'il manque une ossature à l'édifice. Hokusai méritait sans doute mieux.